23 octobre 2020
Les podcasts éducation aux médias de Jann et Paloma : les trois infos de la semaine
Retrouvez-nous chaque semaine pour un nouvel épisode de la revue de presse de Fragil.
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Pour ce premier épisode Jann et Paloma proposent une revue de presse dédiée aux réseaux sociaux.
Fragil vous propose une sélection de trois documentaires qui vous permettront d'amorcer une réflexion autour de la critique des médias sous le prisme de leur relation aux milliardaires.
L'éducation aux médias ne connait pas de saison. Alors que ce soit pour vous accompagner à la plage, à la campagne ou encore tout simplement chez vous si vous n'avez pas la chance de pouvoir partir en vacances, Fragil vous propose ses conseils lecture de l'été 2020 !
Ouest-France qui s'appuie sur 58 rédactions locales est le quotidien français le plus vendu. Du fonctionnement de la rédaction de Ouest-France du Maine-et-Loire à l'arrivée du web et de la réactivité en passant par l'éducation aux médias, entretien avec Benoît Guérin, directeur départemental du Maine-et-Loire de Ouest-France
En préparation d'un atelier d'éducation aux médias consacré au décryptage de la téléréalité, Fragil a eu l'opportunité d'interviewer deux personnes gravitant depuis plus de vingt ans dans le monde de l’audiovisuel et de la télévision. Plongée à la découverte de cet “univers impitoyable”, entre cynisme et détachement.
Premier épisode d'une série de podcasts réalisée en collaboration entre l'équipe salariée et bénévole de Fragil. Education2.0 revient sur les grandes étapes de l'arrivée du numérique à l'école en France.
Fondé en 2016, Brut diffuse quotidiennement sur les réseaux sociaux de l’information sous la forme de capsules vidéos d’analyse, d’entretiens ou de live. Rencontre avec Sébastien Olland, un des journalistes de ce “média 100% vidéo 100% digital”, réalisateur du programme quotidien “Pendant ce temps là”.
Le 11 octobre 2019, la majorité des médias Français ont annoncé sans réserve l'arrestation de Xavier Dupont de Ligonnès à Glasgow. Le 12 octobre, les tests ADN démontrent que l'individu arrêté n'est pas le nantais suspecté d'avoir assassiné 5 membres de sa famille en 2011. Retour sur un emballement médiatique sans précédent.
L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.
Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.
En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »
Valentin Gaborieau – Décembre 2017