Photographie

22 février 2021

Exposition Golden Age – l’abondance du street art

C’est à Orvault que l’exposition Golden Age a pris place, sur les murs d’une grande maison à deux étages. Dans chaque pièce, la marque des 28 artistes ayant pris part à la résidence autour du thème éponyme, à l’initiative de la street artiste nantaise LadyBug.

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13 mai 2019

Robert To : Cuba dans la peau

Le photographe nantais Robert To expose au Centre régional information jeunesse (CRIJ) des Pays de la Loire à Nantes du 10 au 31 mai dans le cadre du festival Tambours et tropiques organisé par le Pannonica.

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29 janvier 2019

Z’auriez pas 30 balles ?

Esthétique et sociétal, politique et poétique, le projet de beau livre du photographe Yves Monteil, Police et Paysages, est original à plus d'un titre. La question de la répression étant d'une actu brûlante, l'auteur a souhaité pallier le manque de documentation du sujet, en passant par un noir & blanc... policé. Beau et utile, le projet se présente tout seul sur une plateforme de crowdfunding. A vos bons cœurs, m'sieurs, dames : le compte à rebours a commencé pour contribuer à sa réalisation !

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26 novembre 2018

Un retour vers le passé…

Les archives départementales de la Loire-Atlantique vous accueillent jusqu'au 07 avril 2019 pour venir découvrir l’exposition Retour de Guerres. Cette exposition va vous faire faire un bond en arrière et vous embarquer au cœur de la 1ère guerre mondiale.

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18 octobre 2018

La Lady de Nantes, une sacrée nana !

A la fin d’une après-midi ensoleillée du mois d’Octobre, j’ai rendez-vous avec Alexandra Rhoul, jeune femme de 44 ans et initiatrice du projet LadydeNantes qui toutes les semaines sur sa page Facebook et Instagram, dresse le portrait d’une nantaise sur un lieu de la ville qui la caractérise et qui lui est cher.

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20 juin 2018

Quentin Ferjou expose au Crij

Depuis le 13 juin, Quentin Ferjou, jeune photographe professionnel, expose au Crij de Nantes. Mordu de voyage, il présente ses expositions "Sur les rives du Mekong" et "Sur la route des Incas". Fragil l'a rencontré... en vidéo.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017