13 mai 2019

Robert To : Cuba dans la peau

Le photographe nantais Robert To expose au Centre régional information jeunesse (CRIJ) des Pays de la Loire à Nantes du 10 au 31 mai dans le cadre du festival Tambours et tropiques organisé par le Pannonica.

Robert To : Cuba dans la peau

13 Mai 2019

Le photographe nantais Robert To expose au Centre régional information jeunesse (CRIJ) des Pays de la Loire à Nantes du 10 au 31 mai dans le cadre du festival Tambours et tropiques organisé par le Pannonica.

Durant tout le mois de mai 2019, le photographe nantais Robert To expose au CRIJ des Pays de la Loire des clichés rapportés de Cuba. Le résultat de nombreux aller-retours réalisés dès le début des années 1990, à une époque « où le tourisme n’existait pas, ou le dollars n’était pas dans l’île », précise-t-il… Cette exposition, intitulée « A la découverte de Cuba », est partie intégrante de la programmation du festival Tambours et tropiques organisé par le Pannonica à Nantes du 22 au 25 mai 2019. Au programme de cet événement consacré aux musiques jazz africaines et caribéennes : des pointures musicales telles que Omar Sosa, Yilian Cañizares ou encore Gustavo Ovalles pour ne citer qu’eux.

L’exposition « A la découverte de Cuba » sera inaugurée jeudi 23 mai au CRIJ en présence de Robert To, suivi d’un concert-rencontre de Gustavo Ovalles et Xavier Thibaud en mode impro (accès libre et gratuit).

Robert to nous parle de son amour pour l’île de Cuba et de son parcours dans le podcast ci-dessous.

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Un temps journaliste, roule aujourd'hui pour l'Information Jeunesse... Enseigne à droite, à gauche. Membre du CA de Fragil. #Medias #EMI #hiphop #jazz et plein d'autres #

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017