humour

13 novembre 2019

Sugar Sammy, un fucking one man show !

L'humoriste canadien d'origine indienne, Sugar Sammy, était sur la scène de la cité des congrès le mardi 5 novembre dernier. Installé en France depuis environ trois ans, le québécois a minutieusement observé les habitudes bien françaises pour en tirer un spectacle décapant. Retour sur ce one man show sans limite et sans tabou.

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7 décembre 2018

Guillaume Meurice : la satire chevillée au corps

L’espace culturel du Champilambart de Vallet accueillait, vendredi 16 novembre, le spectacle « Que demande le peuple » de l’humoriste Guillaume Meurice. Dans un spectacle déjà bien rodé et joué pour la 450ème fois ce vendredi soir, l’humoriste a déployé son talent et son humour de manière magistrale.

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16 novembre 2018

Fabuleux Fabrice

Son nouveau spectacle s'intitule « Plus rien à perdre » mais on se demande s'il n'aurait pas prévu de l'appeler « plus rien à foutre » avant de s'auto-censurer : Fabrice Éboué pratique l'humour noir (sans mauvais jeu de mots) mais de manière si politiquement incorrecte que c'en est un régal. Il a rempli la Cité des Congrès, où 1971 âmes ont ri à gorge déployée le samedi 10 novembre dernier. Une salle, une ambiance, et quelle ambiance !

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  • La création de Julien Grosvalet La Première Vague, présentée lors du spectacle Plateau H à Onyx.
14 octobre 2016

La folle rentrée 2016 : coups de cœur de la rédaction / Spectacles

Fragil fait sa rentrée : les flyers et programmes des événements culturels à venir créent un patchwork coloré face à nous - ils passent de mains en mains, un brouhaha se dissipe, on papote, on discute, on partage autour de nos attentes et envies, les agendas des uns et des autres commencent à se remplir et les choix deviennent compliqués à faire. Tiens, et si on mettait en lumière les événements les plus attendus par la rédac ? Cette semaine, place au spectacle vivant.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017