22 mai 2020

Un lycéen perdu dans le labyrinthe de l’orientation 2

Je m’appelle Tristan, je suis en terminale et pour accéder à la formation que je veux faire l’année prochaine, il faut que je rassemble certaines conditions. La première était de se rendre au salon du lycéen et de l’étudiant proche de chez moi, afin de me faire une idée des formations qui y sont présentées. La deuxième est d’aller à des portes ouvertes et d’essayer des cours à la faculté de Nantes.

Un lycéen perdu dans le labyrinthe de l’orientation 2

22 Mai 2020

Je m’appelle Tristan, je suis en terminale et pour accéder à la formation que je veux faire l’année prochaine, il faut que je rassemble certaines conditions. La première était de se rendre au salon du lycéen et de l’étudiant proche de chez moi, afin de me faire une idée des formations qui y sont présentées. La deuxième est d’aller à des portes ouvertes et d’essayer des cours à la faculté de Nantes.

Étape 2 : Portes-Ouvertes et Université à l’essai

Les portes-ouvertes sont comme les salons du lycéen et de l’étudiant, non obligatoires mais bien plus nécessaires quand même que ces-derniers. Quand on s’y rend, on a déjà une idée en tête de quelle formation on souhaiterait bénéficier l’année suivante. Et au lieu de savoir ce que les étudiants apprennent, on y va plutôt pour rencontrer des professeurs, qui peuvent nous apprendre les méthodes de recrutement des futurs élèves, l’organisation des cours suivis dans la formation. On s’y rend aussi pour visiter les infrastructures de l’université afin de prendre légèrement nos marques bien en avance.

Certaines universités proposent de suivre des cours d’essai dans toutes leurs formations. C’est le cas de l’université de Nantes.

Université de Nantes, Campus du Tertre

Intéressé dans un premier temps par la communication, j’ai voulu me renseigner sur les apprentissages de langues étrangères et de droit. Pour cela j’ai assisté à un cours de chinois à la faculté de langues, le lundi 17 février, et à un cours sur les institutions internationales à la faculté de droit, le mardi 18 février. Le cours de chinois était assez simple comme j’en fait déjà au lycée, mais très intéressant. Quant au cours de droit il a été très instructif et enrichissant. Cela m’a permis de découvrir de nouveaux débouchés, et mon projet professionnel a changé depuis. J’avais envie de travailler dans la communication dans les entreprises mais faire toutes ces démarches a suscité en moi le désir de travailler dans la diplomatie internationale, dans des ambassades.

Tout ça pour dire que se rendre aux portes-ouvertes permet d’affiner un projet professionnel et que ces cours d’essai enlèvent des esprits les à priori.

Pour décrire les portes-ouvertes des écoles de communication, auxquelles j’ai participé le 25 janvier, je peux dire qu’elles étaient très opposées. Pour une école, l’YNOV, c’était super bien, j’ai reçu un très bon accueil, et pour l’autre, qui est SUP’DE COM, pas du tout. C’est une école de communication mais au niveau de la communication avec moi, ils ont été très mauvais. Je peux dire que ce sont deux approches de recrutement extrêmement différentes. Cela m’a permis de me rendre compte que ce n’était pas l’orientation qui m’intéressait et surtout le sens que je voulais donner à ma vie future.

Ensuite j’ai eu une discussion avec mon père qui m’a permis de poser de nouveaux choix : les langues étrangères et les relations internationales. Puis j’ai cherché des formations en lien.

Université de La Rochelle

C’est suite à cela que j’ai été faire les portes-ouvertes des universités de La Rochelle et la Roche / Yon le 8 février. Il y a eu beaucoup de points positifs dans ces portes-ouvertes : les rencontres avec les professeurs et les élèves, qui m’ont permis de me rendre compte que c’était vraiment ce que je voulais faire ! Travailler les langues, et à l’international. J’ai également échangé par mail avec l’Inalco (l’Institut National des Langues et des Civilisations Orientales) car j’habite vraiment loin de Paris et il m’était impossible de me rendre aux portes-ouvertes.

Je tiens, comme dans la première chronique, à remercier sincèrement tous ceux qui m’ont lu jusqu’au bout, et j’espère que vous avez tous appris quelques bonnes informations et que vous saurez tirer parti de mes explications.

On se retrouve tous bientôt pour une dernière chronique. Sur les choix Parcoursup’ et le confinement…

The Voice, "un truc de ouf" !

Les coulisses de la télé réalité

Je suis un lycéen qui adore le sport, et donc aime écrire sur ce thème pour expliquer certaines choses aux autres. Mais j’ai choisi d’écrire sur l’orientation car je trouve que ce n’est pas facile pour un adolescent de 15 à 17 ans de savoir quel métier il aimerait exercer tout au long de sa carrière professionnelle.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017