Portraits de bénévoles

  • Camille parle devant un mur jaune
19 octobre 2025

Camille, une jeune femme bien dans sa ville

Entre vie culturelle, amis et famille, Camille a décidé de poser ses valises à Nantes. À Fragil elle veut faire connaître cette ville à ses propres habitant·es, mais aussi écrire des articles qui la sortent de sa zone de confort. 

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16 octobre 2025

Florence, une soif de découvertes

À 38 ans, Florence, formatrice en espagnol originaire de Quimper, a rejoint Fragil. Entre envie d’écriture, découvertes culturelles et nouvelles rencontres, elle espère que cette expérience lui permettra de redécouvrir Nantes autrement.

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16 octobre 2025

Nathan, découvrir le journalisme « pour avoir un esprit critique plus affûté »

Novice en journalisme mais conscient du poids de l’information dans la société, Nathan a rejoint l’équipe bénévole de rédacteur·ices du webzine Fragil en octobre. Il espère profiter de cette expérience pour découvrir la vie locale nantaise avec une plus grande ouverture mais également mieux comprendre les mécanismes sous-jacents de l’information.

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16 octobre 2025

Amandine, connecter et s’instruire

Cela fait déjà maintenant un an qu'Amandine Masson a eu sa première expérience journalistique au sein de Fragil. Toujours curieuse et avide de nouvelles rencontres, elle se réengage pour une année supplémentaire où elle espère continuer à perfectionner ses compétences.

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16 octobre 2025

Informer, éduquer et transmettre : le parcours engagé d’Aurélie

Journaliste devenue professeure de Français, Aurélie Daffas trouve dans l’éducation l’équilibre entre ses deux vocations. Transmettre et écouter sont pour elle le meilleur moyen de donner à chacun et chacune les outils nécessaires pour appréhender le monde. Depuis bientôt 5 ans, elle s’engage auprès de Fragil pour faire de la pédagogie un acte citoyen.

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15 octobre 2025

Mathilde, une nouvelle plume engagée

Arrivée à Nantes pour s’engager dans la vie militante, Mathilde rejoint cette année le média associatif Fragil. En devenant bénévole, elle retrouve son goût pour l’écriture et souhaite mettre son engagement antifasciste et féministe au cœur de ses futurs articles.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017