Merwann Abboud

Réalisateur de formation, Merwann s’intéresse à la musique, à la littérature, à la photographie, aux arts en général. De juillet 2017 à juillet 2023, il a été rédacteur en chef du magazine Fragil et coordinateur de l'association.

14 décembre 2018

Les Fake News et l’Europe

Trois étudiantes en Master « Ingénierie en projets européens et internationaux » à l’Université de Nantes ont sollicité Fragil pour animer un café citoyen/café débat sur le thème des élections européennes, et plus précisément sur les Fakes News et la désinformation. Cette rencontre a eu lieu le mercredi 12 décembre 2018 au Théâtre Universitaire.

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26 octobre 2018

Les adolescents et la pornographie

Dans le cadre de du festival numérique FAN@TIC organisé par l’association Start’Air le 25 octobre 2018 à Montoir-de-Bretagne, Fragil a mis en place une animation de décryptage de la pornographie sur internet à destination des adolescents et une soirée conférence-débat à destination des parents, le tout en partenariat avec le planning familial.

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23 octobre 2018

Décryptage des Fake news

Dans le cadre de ses séjours pour enfants dont le but est de faire découvrir la ville à travers une enquête policière, l’association Corto Loisirs a sollicité Fragil pour mettre en place un atelier autour des fake news le mardi 23 octobre.

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25 septembre 2018

Youtubeur : une passion, un métier ?

Dans le cadre d'un partenariat établi sur toute l'année scolaire 2018-2019, Fragil a animé une conférence au Point Information Jeunesse d'Orvault autour de Youtube et du métier de Youtubeur.

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5 septembre 2018

Les Escales de l’émotion

Les 27èmes Escales ont fait vibrer le port de Saint Nazaire les 27, 28 et 29 juillet derniers. Fragil vous présente ses coups de cœur, en compagnie de Gérald Chabaud, le programmateur du festival.

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26 juillet 2018

Dub Camp 2018 : Big Up !

Le Dub Camp 2018 a fait vibrer le lac de Vioreau les 19, 20, 21 et 22 juillet derniers. La culture Sound System a réuni plus de 50 crews et des milliers de festivaliers sous un seul mot d’ordre : Big Up ! Retour sur ces quatre jours de festival.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017