Marine Gobert

Rédactrice web dans une agence de référencement naturel côté pile et rédactrice bénévole pour Fragil côte face, je possède définitivement un attrait pour l'écriture. La littérature, le cinéma, le féminisme et l'écologie font partie de mes sujets de prédilection au quotidien.

18 décembre 2023

Tissé Métisse informe sur les discriminations subies par des jeunes Nantais·es

Le 9 décembre, l’association nantaise Tissé Métisse organisait la 31e édition de son festival à la Cité des Congrès. Elle y proposait notamment un temps de restitution et d’échanges autour de son enquête sociologique sur l’orientation scolaire et professionnelle et l’accès au premier emploi des jeunes des quartiers prioritaires de la métropole.

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8 décembre 2023

Les pratiques citoyennes au cœur de la collecte des déchets à Nantes

La collecte des déchets change de formule en cette fin d’année 2023. À cette occasion, Fragil a échangé avec Mahel Coppey, vice-présidente de Nantes Métropole déléguée aux déchets, à l’économie circulaire et à l’économie sociale et solidaire (ESS), sur les causes et les objectifs de cette évolution du tri sélectif.

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16 novembre 2023

La musique pour tous·tes à la médiathèque Jacques Demy

À partir du 18 novembre, empruntez une guitare ou un djembé comme vous réservez un livre ou un DVD ! La médiathèque Jacques Demy s’associe au Conservatoire de Nantes et au magasin spécialisé Michenaud pour assurer le prêt d’instruments de musique aux abonné·es du réseau de bibliothèques de la cité des Ducs.

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13 novembre 2023

L’actualité se conjugue au féminin au sein des cycles trimestriels animés par l’association Ciné Femmes au Cinématographe

Le 14 et le 20 novembre, l’association nantaise Ciné Femmes investira de nouveau la salle du Cinématographe pour deux nouvelles soirées autour du sujet “Femmes précaires : la double peine”, après un premier événement le 8 novembre. Fragil a échangé avec Martine Leroy, bénévole active chez Ciné Femmes, pour en apprendre plus sur l’organisation de ces cycles de projections et de rencontres engagées.

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10 novembre 2023

La fragilité des ouvrières mise en lumière à travers la collaboration entre Le Cinématographe et Ciné Femmes

Ce mercredi 8 novembre à 20h, la projection du documentaire “Femmes précaires” (Marcel Trillat, 2005) au Cinématographe marquait l’ouverture du cycle “Femmes précaires : la double peine”. Orchestré par l’association Ciné Femmes, cet événement engagé allie visionnages et discussions autour de la précarité féminine pendant 3 soirées, jusqu’au 20 novembre.

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9 novembre 2023

Aminata, une Lavalloise à la redécouverte de Nantes

Depuis le 15 septembre, Aminata a rejoint l’aventure Fragil en tant que coordinatrice de la rédaction, par le biais d’un service civique de 8 mois. Découvrez la plus polyvalente de nos contributeurices, qui écrit ses propres articles, corrige ceux des autres et organise les rendez-vous hebdomadaires au sein de notre association 100% nantaise.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017