Laure

Lectrice assidue et rêveuse absolue, Laure a trouvé en Fragil un nouveau territoire de liberté et d'ouverture au(x) monde(s). Mordue de littérature et d'histoires de vie, elle tient un blog littéraire et suit de près l’actualité culturelle ligérienne.

24 septembre 2020

4e édition du Tremplin Parazic : du bon son à venir !

Ce samedi 26 septembre, dès 17 h, quatre groupes amateurs s’affronteront à la Tour à Plomb, à Couëron. Ce tremplin musical, orchestré par l’association Parazic, s’annonce particulièrement varié et convivial. Pour Fragil, les groupes en lice ont joué le jeu des présentations.

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29 janvier 2020

Pomme en pleine poire

Seulement quatre ans après ses débuts, la jeune chanteuse Pomme se produisait à Stéréolux. Fragil vous raconte ce moment délicat et puissant.

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14 janvier 2020

Bref, Kyan Khojandi est talentueux

Ce Samedi 11 Janvier, Kyan Khojandi était sur la scène de la Cité des Congrès pour la première date provinciale de son One man show « Une bonne soirée ». Huit ans après « Bref », l'humoriste, réalisateur, acteur et scénariste d’origine rémoise a offert au public nantais un stand up puissant. Fragil y était pour vous !

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017