3 avril 2018

Une ouverture tout en douceur avant le début des Turbulences

Après ce long week-end de Pâques la semaine commence fort avec la cérémonie d’ouverture du festival Turbulences. Du Mardi 3 au vendredi 6 avril le campus Tertre va bouger au rythme des prestations artistiques des étudiants.

Une ouverture tout en douceur avant le début des Turbulences

03 Avr 2018

Après ce long week-end de Pâques la semaine commence fort avec la cérémonie d’ouverture du festival Turbulences. Du Mardi 3 au vendredi 6 avril le campus Tertre va bouger au rythme des prestations artistiques des étudiants.

Dans le cadre des journées des arts et de la culture dans l’enseignement supérieur, depuis trois ans, Turbulences met en lumière de jeunes artistes. Entre danse, théâtre, musique, arts plastiques et mode, le festival promet quatre journées chargées en émotion.

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Discours inaugural du Festival Turbulences

Marie Lesueur

Vive la culture

C’est le maître mot de la cérémonie d’ouverture et des trois discours qui l’engagent. Ce soir Emmanuelle Bousquet, Guillaume Brochet, David Martineau et Jean-Jacques Audureau ce sont tous mis d’accord pour nous présenter l’événement avec fierté. « Vive la Culture et vive Nantes » a même précisé l’adjoint au Maire de la ville, David Martineau.
A peine les derniers mots étaient-ils prononcés que les artistes de la performance « Tourbillon de style » commençaient leur prestation. De quoi lancer les festivités avec grâce.

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Performance intitulée "Tourbillon de style" au TU

Marie Lesueur

Enfin, comme tous les ans, les équipes de Radio Prun’, du Vlipp et de Fragil seront présentes sur les lieux pour couvrir l’événement. Nous en profiterons pour vous montrer un tout autre aspect du festival au travers des backstages de la team médias.

Quand le soufi nous vole dans les plumes

Hissez haut le pavillon des libertés individuelles !

Étudiante en information et communication, artiste à ses heures perdues, cinéphile, sériephile et fan inconditionnelle de culture au sens large du terme

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017