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29 octobre 2024

Risques de licenciements et d’annulation de projets : les radios associatives nantaises menacées par le PLF 2025

Comportant une baisse du FSER (Fonds de Soutien à l’Expression Radiophonique), l'annonce du budget 2025 du gouvernement Barnier a entrainé craintes, questionnement et mobilisations des acteurices du monde de la radio associative. Et si aujourd'hui l'adoption d'un amendement vise à préserver le montant initial alloué au FSER, le risque n'est toujours pas écarté.

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1 juin 2020

En péril, le Théâtre du Sphinx lance un appel aux dons

Mis à mal par sa fermeture brutale lors du confinement, l’association des amis du Sphinx fait appel à la générosité afin d’assurer son avenir. Grâce à une campagne de financement participatif, le plus ancien théâtre privé Nantais compte remettre sa trésorerie à flots, et fêter ses 30 ans d'existence au mois octobre.

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28 janvier 2020

Décryptage des fake-news à la médiathèque de Carquefou

Le samedi 25 janvier 2020, l'association d'éducation aux médias Fragil est intervenue à la médiathèque Hélène Carrère d'Encausse de Carquefou près de Nantes. Une dizaine de personnes a ainsi pu débattre et profiter d'un temps de réflexion autour de la création d'information, des fake-news et des théories du complot.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017