rédacteurices 2025-2026

14 octobre 2025

Zineb, le goût de transmettre

À 34 ans, Zineb entame un nouveau chapitre de sa vie en rejoignant le média nantais Fragil comme rédactrice bénévole. Issue du domaine de l’enseignement, elle voit dans le journalisme une autre façon de transmettre et de développer de nouvelles compétences.

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14 octobre 2025

Adélaïde : rejoindre Fragil pour redécouvrir Nantes

Adélaïde est revenue à Nantes il y a deux ans maintenant. Après 15 années passés à Bruxelles, elle est de retour dans la métropole nantaise avec l'envie de redécouvrir sa ville. Nouvelle arrivée à Fragil, c'est avec un oeil neuf qu'elle rejoint la rédaction.

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14 octobre 2025

«Responsabilité et excitation», les mots d’ordre de Lou à Fragil

Pour Lou, lycéenne en terminale spé SES, venir à Fragil, c’est avoir un objectif clair d’engagement. C’est aussi la promesse de s’intégrer au sein d’un collectif. Elle ne cache pas que c’est une étape essentielle à franchir qui symbolise une première forme d’ émancipation familiale.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017