6 juin 2019

Retour en images sur les Floralies Internationales à Nantes : Une balade florale remplie d’émotions

Du 8 au 19 mai 2019, c’est le Parc de la Beaujoire à Nantes qui se transforme en gigantesque jardin éphémère afin d’accueillir la 12ème édition des Floralies Internationales, sur le thème « Fleurs à Vivre ».

Retour en images sur les Floralies Internationales à Nantes : Une balade florale remplie d’émotions

06 Juin 2019

Du 8 au 19 mai 2019, c’est le Parc de la Beaujoire à Nantes qui se transforme en gigantesque jardin éphémère afin d’accueillir la 12ème édition des Floralies Internationales, sur le thème « Fleurs à Vivre ».

Depuis 1956, les Floralies Internationales ont lieu à Nantes durant 12 jours et offrent une véritable représentation florale.  Cette année, c’est le thème « Fleurs à Vivre » qui a été choisi, en référence à Montaigne et une de ses célèbres citations : « Si la vie n’est qu’un passage, sur ce passage au moins semons des fleurs ». Les expositions florales de cette édition illustrent donc la place et l’accompagnement des fleurs dans les grandes étapes de l’Homme.

Plusieurs thématiques

Dans ce gigantesque parc, l’événement est découpé en plusieurs thématiques réparties dans différents halls.

À l’entrée du parc on retrouve une grande esplanade avec le jardin de l’innocence rempli de coquelicots géants entourés de papillons (« la prairie aux coquelicots »), se terminant par un grand bassin. Parallèlement, il y a les 4 principaux halls des floralies sous différents thèmes : l’insouciance en hall 1, l’apprentissage en hall 2, la passion en hall 3 avec la vente de produits artisanaux, ainsi que la plénitude en hall 4.

A chaque hall son thème et ceci est vite compréhensible puisque les œuvres florales des exposants parlent d’elles-mêmes. Le hall de l’insouciance est marqué par une abondance de cascade, de pureté et d’œuvres enfantines telles que Alice au Pays des Merveilles ou les Barbapapa. Le hall de l’apprentissage, lui, met en scène des livres ou autres formes d’enseignement, avec des références comme le Petit Prince. On retrouve une citation intéressante au milieu de ce deuxième hall : « On nait jardinier, on meurt apprenti ». Le hall 3 de la passion et de l’artisanat est différent puisqu’il est constitué de stands d’artistes et créateurs fabriquant différentes choses sur une base végétale. On peut notamment y trouver des crayons de couleur en branche de bois ou des produits comestibles locaux. Quant au quatrième et dernier hall de la lignée, il est marqué par des œuvres incarnant la plénitude avec beaucoup d’eau et de calme. Il est le hall où se produisent deux importantes représentations : « Les contes de Naturya », courte animation de 11h à 15h et le spectacle nocturne « Naturya », une comédie musicale et florale sur réservation de 21h à 23h.

Au milieu du parc, dans le grand hall, plusieurs thèmes sont étalés sur 3 étages : le design végétal et numérique (niveau 1), la spiritualité (niveau 2) et la sagesse (mezzanine). Cette année, l’environnement interactif et digital autour des fleurs a été particulièrement bien réalisé. On retrouve au milieu du grand hall un gigantesque arbre avec des jeux de lumières qui semblent faire respirer le lieu, ou encore des ilotes lumineux flottants dans les airs comme dans le célèbre film Avatar. Une autre œuvre intéressante est celle à l’entrée du niveau 1, où des jets de lumières circulent dans le tronc d’un arbre, comme si son âme le traversait.

Si vous voulez ramener un souvenir, au fond du parc de nombreuses décorations florales sont à vendre. À leurs côtés, les œuvres des jeunes créateurs sont exposées.

Sans oublier, toujours au fond du parc, ainsi qu’à l’entrée près des 4 halls de départ, un vaste choix de restaurants. Un voyage culinaire s’offre aux visiteurs avec une gastronomie très variée : du plat normand au plat cubain, jusqu’à la glace à l’italienne et au simple sandwich, il y en a pour tous les goûts.

Curiosité et flânerie

Lorsque vous visitez ces différents lieux, la curiosité de vos sens sera attisée. Premièrement, la beauté des expositions va époustoufler votre vue, l’odeur des fleurs va susciter votre odorat durant toute votre promenade, le toucher va être sensibilisé avec la brume des arrosages, vos papilles auront la chance de découvrir de nouvelles saveurs. Quant à votre ouïe, il s’agira sûrement du sens le plus en éveil avec les différentes bandes son qui accompagnent les expositions et vous plongent dans une réelle atmosphère et un univers particulier.

Pour ceux qui préfèrent s’asseoir et bénéficier d’explications, il est également possible de parcourir le parc extérieur à bord d’un petit train.

A la boutique des floralies, dans le hall 3 sur la passion et l’artisanat, ainsi qu’au fond du parc avec les décorations florales, vous aurez l’occasion d’acheter des souvenirs atypiques et fidèles à l’ambiance des Floralies.

Pour ceux qui souhaitent davantage marquer le coup, il est possible de laisser un message d’espoir sur l’Arbre à Vœux, positionné en plein milieu du parc.

Pendant les 12 jours, différentes animations sont prévues. Au programme ; démonstration d’art japonais, dédicace d’auteur, oscar des jeunes fleuristes, défilé floral ou encore finale régionale des meilleurs apprentis de France.

À la suite de l’événement, une grande vente est organisée pour revendre les plantes.

Entre étonnement, dépaysement et stupéfaction ; un événement à ne pas manquer pour la prochaine édition en 2024 !

Rencontre avec Nicolas Courjal : D’un Méphisto à l’autre…

Parcours d'initiation à l'information et aux médias avec les jeunes du Pôle Insertion

De nature curieuse, créative et exploratrice, Julie est étudiante en communication. Elle vous fera découvrir de nombreux sujets plus variés et authentiques les uns que les autres, autour de ses passions : l’art, le cinéma, la musique, le digital et le voyage.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017