4 avril 2019

Médiathèque Jaques Demy, l’écriture d’une nouvelle page

Après 8 mois de travaux, la médiathèque Jacques Demy, a réouvert ses portes le mardi 2 avril. Fragil y était pour vous.

Médiathèque Jaques Demy, l’écriture d’une nouvelle page

04 Avr 2019

Après 8 mois de travaux, la médiathèque Jacques Demy, a réouvert ses portes le mardi 2 avril. Fragil y était pour vous.

Nouvelle entrée pour la médiathèque fraichement rénovée, une entrée majestueuse qui donne sur l’esplanade Camille-Mellinet qui s’est refaite une beauté.

Les horaires d’ouverture sont élargis, la fermeture se fait maintenant à 19h00 (20h00 le Mardi) au lieu de 18h00 & 19h00 auparavant.

A l’intérieur

L’accueil et l’espace dédié aux quotidiens et mensuels se situent à dorénavant à l’entrée.

Les emprunts et les retraits de réservations se font désormais en libre service. Les bibliothécaires seront donc plus présents pour aider et conseiller les usagers, et se consacreront moins à la manutention des ouvrages, comme c’est déjà les cas dans certaines médiathèques de la ville (Floresca Guespin & Lisa Bresner),et comme ce sera bientôt le cas à la médiathèque Luce Courville.

Les rayonnages ont été réorganisés.

Une partie du mobilier à été remplacé, mais aussi les tables d’écoles avec encrier ont fait leur retour pour plus de confort.

Les espaces dédiés au numérique sont plus important qu’avant, il est maintenant possible d’écouter des cd et de visionner des dvd.

Des nouveaux espaces culturels sont crées: salle d’exposition , salle pédagogique et un petit salon permettent d’accueillir rencontres lectures, petits spectacles, et conférences.

A vous d’investir les lieux !

Prochaines manifestations

Cours de balai volant

Tu as toujours rêvé de voler sur un balai comme Harry Potter ? Viens participer à ton premier cours de Quidditch sur un simulateur électronique…

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Enquête à la médiathèque

Qui a bien pu tuer Jérôme Vertetache ? À huis clos, participez à l’investigation et entrez dans la peau d’un enquêteur, d’un suspect ou d’un meurtrier.

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Rencontre avec Nicolas Mathieu

Lauréat du Prix Goncourt 2018, pour Leurs Enfants après eux (Actes Sud)
Échanges animés par Guénaël Boutouillet

Vendredi 05 Avril à 17h30

Passionné par les spectacles de rue et autres interventions artistiques, je souhaite vous faire partager ces moments à travers photos et écrits.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017