24 novembre 2017

Le chocolatier nantais Carli en pôle position

Ça y est : les guirlandes lumineuses sont installées dans nos rues et, dans les magasins, les rayons jouets sont déjà bien achalandés... Ça sent Noël à plein nez. Et l'on ne pourra pas déroger à la tradition qui veut que l'on (s)'offre des chocolats puisque l'un des meilleurs artisans de France en la matière est nantais, eh ouais !

Le chocolatier nantais Carli en pôle position

24 Nov 2017

Ça y est : les guirlandes lumineuses sont installées dans nos rues et, dans les magasins, les rayons jouets sont déjà bien achalandés... Ça sent Noël à plein nez. Et l'on ne pourra pas déroger à la tradition qui veut que l'on (s)'offre des chocolats puisque l'un des meilleurs artisans de France en la matière est nantais, eh ouais !

C’est le 28 octobre dernier, à l’occasion du salon mondial du chocolat et du cacao de Paris, que le chocolatier nantais Carli s’est vu décerner trois distinctions par le prestigieux Club des Croqueurs : la Tablette d’Or, le Coup de cœur du Jury et l’Award de la virtuosité. Rien que ça !

Carli est une maison nantaise fondée en 1948. Ce sont deux boutiques en centre-ville et une site de vente en ligne. C’est aussi un atelier de production au Domaine du Petit Plessis à Sainte-Luce-sur-Loire, qui se visite sur demande.

Romain Locussol, jeune Chef chocolatier de la maison, s’est distingué pour l’édition 2018, en proposant une sélection de trois ganaches (une pure origine Brésil, poivre de Séchouan, jus de citron vert frais) et un praliné rocher aux amandes et noisettes noir, faisant la part belle à l’intensité du cacao magnifiée par l’apport subtil des saveurs. Un rêve de chocaholique devenu réalité…

A compter de fin novembre, les bûches seront disponibles : attention, craquage !

www.carlinantes.com
5 rue de la Paix (quartier Bouffay)
3 rue Copernic (quartier Graslin)

Scopéli, un supermarché coopératif et participatif

Green Friday

Journaliste/correctrice/traductrice/blogueuse/heureuse maman, je redécouvre Nantes à travers le regard de mon fils né en Afrique, après avoir passé 3 ans à Londres à officier sur des fashion websites, puis 9 ans à Casablanca à œuvrer dans la presse généraliste aux rubriques mode, tendances, culture, lifestyle... Je me suis reconvertie dans la presse de proximité depuis...

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017