4 décembre 2020

Billet d’humeur : Fast fashion, le pouvoir des réseaux sociaux

Saviez vous que l’industrie textile émet chaque année 1,2 milliards de tonnes de gaz à effet de serre ? Aujourd’hui, Jann sort de sa zone de confort pour vous proposer un nouveau format, le billet d’humeur.

Billet d’humeur : Fast fashion, le pouvoir des réseaux sociaux

04 Déc 2020

Saviez vous que l’industrie textile émet chaque année 1,2 milliards de tonnes de gaz à effet de serre ? Aujourd’hui, Jann sort de sa zone de confort pour vous proposer un nouveau format, le billet d’humeur.

Sujet de ce billet d’humeur, la fast fashion à travers les réseaux sociaux. Est-ce que les influenceurs et les influenceuses sont acteurs de ce phénomène ? Comment réduire sa consommation de produit de fast fashion ? Tant de questions auxquelles Jann va répondre.

Bonne écoute et à bientôt!https://www.fragil.org/wp-admin/post.php?post=16376&action=edit

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Curieuse, créative, volontaire... Jann aime les activités manuelles (peinture, dessin, couture..), le yoga et dernièrement s'est découvert une passion pour la création de podcasts. Jann a vécu l'aventure Fragil en tant que volontaire en service civique pendant 8 mois.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017