18 mai 2018

Archiculture : toute la lumière sur la 10ème édition

Pour sa 10ème édition, Archiculture, le festival de l’école d’architecture de Nantes, mettra les petits plats dans les grands du 22 au 27 mai. Une invitation à participer entre autres aux workshops, à assister au vernissage d’une expo, à admirer un défilé de mode et à danser aux concerts… Voici le programme !

Archiculture : toute la lumière sur la 10ème édition

18 Mai 2018

Pour sa 10ème édition, Archiculture, le festival de l’école d’architecture de Nantes, mettra les petits plats dans les grands du 22 au 27 mai. Une invitation à participer entre autres aux workshops, à assister au vernissage d’une expo, à admirer un défilé de mode et à danser aux concerts… Voici le programme !

Né en 2009 suite à l’ouverture de la nouvelle école sur l’île de Nantes, le festival Archiculture, organisé par l’association Reezom (bureau des étudiants d’architecture), constitue l’événement qui ponctue l’année de l’école. Durant une semaine, du 22 au 27 mai, vont se succéder des performances artistiques, des concerts, des workshops, un tournoi sportif, des expositions, des spectacles et des conférences.

Pour cette 10ème édition dont le thème est « Eclaireurs », le festival affiche clairement ses valeurs d’échange, d’ouverture et de créativité, ainsi que ses ambitions : organiser « un moment de communication et d’échange autour de l’architecture et de ses différents aspects, entre étudiants, professionnels et amateurs de tous horizons ».

Les RDV de la semaine

Le Camion : un voyage vers l’inconnu

Sweatlodge : du son, des paillettes et de la sueur

Réalisateur de formation, Merwann s’intéresse à la musique, à la littérature, à la photographie, aux arts en général. De juillet 2017 à juillet 2023, il a été rédacteur en chef du magazine Fragil et coordinateur de l'association.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017