« Fragil, ça sonnait pour un guide ultime pour moi ». Conceptrice-rédactrice dans la communication, Louise le reconnait, elle avait une vision très parcellaire de l’association, il y a encore quelques semaines. « Pour moi, c’était un média local, qui donnait les bons plans » ; avec un côté « fragile » assumé, qui lui plaisait bien.
Devenue free-lance il y a peu de temps, elle a désormais un nouveau rythme de vie, qui lui permet de s’investir dans des activités bénévoles, avec un objectif « apprendre ! ». Alors lorsqu’elle découvre sur l’annonce de Fragil sur Instagram, elle découvre un média local et engagé et saute sur l’occasion.
Acquérir des réflexes de journaliste
Si dans son métier, la trentenaire manie les mots au quotidien, elle reste dans la « communication pour convaincre, avec le biais de présenter les choses de façon valorisante ». Le défi est donc d’arriver à se défaire de ses habitudes pour être capable d’acquérir des réflexes de journaliste.

Louise a découvert l’annonce de Fragil sur Instagram, un réseau social qu’elle utilise régulièrement.
Nouvellement engagée chez SUN, où elle va animer cette saison le podcast « Sous la couette », cette « boulimique de rencontres » comme elle se définit elle-même, est heureuse de rejoindre un espace avec des gens intéressés par l’actualité. A travers ses engagements associatifs, elle se lance dans le grand bain des médias, un milieu qu’elle aspire à mieux connaître.
Si elle se dit parfois « submergée » par l’information et la difficulté de faire la part entre vraies infos et infox, elle cherche aujourd’hui à « comprendre les mécaniques » du milieu médiatique. La jeune femme veut découvrir la manière de travailler des journalistes et mieux saisir le rôle que peuvent jouer les médias de notre société. Une façon de démystifier ce milieu dont elle n’était jusqu’à présent que spectatrice.
Un engagement militant : lutter contre les discriminations
Louise espère demain mieux maîtriser notamment l’écriture inclusive, car elle insiste là-dessus : « les mots forment la pensée, or mes valeurs sont d’inclure tout le monde ! » Être chez Fragil, c’est aussi pour elle une façon de s’engager. Si elle n’a pas l’habitude de descendre dans la rue, elle peut ainsi s’investir différemment, en accord avec ses valeurs. Et elle le dit « je me sens à ma place ! », et ce dès la première conférence de rédaction : une atmosphère « sans pression mais carrée », qui la rassure !
Nouvelle rédactrice chez Fragil, elle espère pouvoir bientôt couvrir des sujets qu’elle juge peu traités dans les médias grand public. Elle manifeste l’envie de « secouer la bienpensance » et de se tourner vers des sujets qu’elle qualifie de « niche », pour « permettre à d’autres voix de se faire entendre comme les minorités sexuelles ». Une volonté qui croise la ligne éditoriale du magazine sur l’aspect de lutte contre les discriminations. Louise espère ainsi déconstruire ses propres préjugés, à la fois en croisant les regards et en ouvrant des débats dans ses articles… à découvrir bientôt sur le site de Fragil !