12 février 2019

A bas les Fake News

Notre classe de 1ère CGEH a réalisé un projet sur les FAKE NEWS pendant 3 jours (le 30 novembre 2018, les 17 et 18 janvier 2019) avec Merwann Abboud, salarié de l’association d’éducation aux médias nantaise FRAGIL. Nous avons travaillé pour créer un tutoriel pour le partager sur le Facebook du lycée, nos comptes personnels facebook, instagram, etc. dans le but d’aider nos camarades et nos contacts à démêler le vrai du faux, dans les infos qui sont partagées, relayées sur les réseaux sociaux.

A bas les Fake News

12 Fév 2019

Notre classe de 1ère CGEH a réalisé un projet sur les FAKE NEWS pendant 3 jours (le 30 novembre 2018, les 17 et 18 janvier 2019) avec Merwann Abboud, salarié de l’association d’éducation aux médias nantaise FRAGIL. Nous avons travaillé pour créer un tutoriel pour le partager sur le Facebook du lycée, nos comptes personnels facebook, instagram, etc. dans le but d’aider nos camarades et nos contacts à démêler le vrai du faux, dans les infos qui sont partagées, relayées sur les réseaux sociaux.

Pour le premier jour de notre projet

Merwann s’est présenté ainsi que l’association dans laquelle il travaille. Il nous a expliqué les missions de l’association et le projet avec notre classe. Nous nous sommes présentés et nous avons eu de nombreuses explications sur le journalisme, les réseaux sociaux, ainsi que les risques et les conséquences liés à la diffusion et la propagation de fake news.

Merwann nous a donné plusieurs noms de sites afin de s’informer le mieux possible à ce sujet et déterminer le vrai du faux, les fake news des vraies infos (exemple : le Décodex sur le monde, « checknews » sur libération, Hoaxbuster, Hoaxkiller…)

Pour le deuxième jours de notre projet

Merwann nous a posé quelques questions sur les dernières informations que nous avions entendues à la télévision ou sur les réseaux sociaux, et ce que ces informations évoquaient pour nous. Ensuite, il nous a donné une méthode pour fabriquer un «tutoriel» le plus abouti possible, en une journée seulement !!!!

La classe s’est directement mise au travail, nous avons choisi les groupes et commencé à discuter, à débattre, afin de trouver des titres, des styles ; concevoir notre scénario et imaginer un plan de tournage pour notre tutoriel.
Nous avons ensuite enregistré nos voix ou filmé notre prestation (plan général, plan moyen, plan taille, plan poitrine …).

Pour ce qui est du troisième jour

Nous étions tous réunis dès 8h, pour recevoir quelques informations supplémentaires avant de commencer le tournage et le montage de nos tutoriels. Notre objectif était clair : produire quelque chose d’efficace et de créatif pour le reste de la journée:) Les groupes de la classe se sont dispersés afin d’être isolés des bruits extérieurs pour peaufiner leurs travaux, effectuer des prises de son et de vue de qualité, et finir leurs montages sur les Mac du CDI.

L’aboutissement du projet

L’intérêt de ce projet était de nous montrer toutes les façons de repérer les «fake news» sur plusieurs sites et de savoir comment vérifier l’information. Comment faire dans ce flot de textes, d’images, de vidéos qui nous parviennent tous les jours sur les réseaux sociaux ? Pour ne pas se faire avoir, pour ne relayer de fake news essentiellement publiées par des gens qui veulent faire le buzz, de l’argent, manipuler l’opinion publique en propageant des informations volontairement mensongères.

Nos tutoriels sont là pour vous y aider.

Soyons vigilants !

Article rédigé par Chloé MERCIER et Gabrielle QUELLEC pour la classe de première CGEH du lycée agricole de Laval.

Warehouse : Une soirée Under assurée par Charlotte de Witte

Gringe à Nantes: atterrissage réussi pour l’Enfant Lune

Réalisateur de formation, Merwann s’intéresse à la musique, à la littérature, à la photographie, aux arts en général. De juillet 2017 à juillet 2023, il a été rédacteur en chef du magazine Fragil et coordinateur de l'association.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017