nort-sur-erdre

18 octobre 2021

Deux ateliers pour réfléchir et faire de la sensibilisation autour de l’usage du numérique avec les 3èmes de la MFR Chantonnay

Les 6, 13 et 15 octobre 2021, l'association Fragil a animé des ateliers sur les réseaux sociaux et le cyberharcèlement à destination d'élèves de 3ème pro du lycée de l'Erdre à Nort sur Erdre. L'occasion pour ces élèves d'en apprendre un peu plus sur le fonctionnement des réseaux qu'ils et elles affectionnent, de débattre autour du cyberharcèlement et, pour finir, de réinvestir les acquis sous forme d'affiches de sensibilisation.

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11 juillet 2019

Boulevard des Airs, l’autoroute du kif !

Durant sa tournée des festivals, Boulevard des Airs a fait un arrêt à Nort-Sur-Erdre dimanche 30 Juin et a enflammé le festival La Nuit de l'Erdre ! Un public nombreux était présent pour les acclamer et Fragil y était pour vous !

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22 juin 2018

La Nuit de l’Erdre fête ses 20 ans !

C’est en 1998 que l’aventure de la Nuit de l’Erdre a débuté. Elle se poursuivra du 29 juin au 1er juillet prochain pour célébrer la 20ème édition du festival. Rencontre avec Olivier Tenailleau, programmateur de la Nuit de l’Erdre depuis dix ans.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017