médias nantais

27 mai 2025

Pour conserver ses emplois nantais, euradio doit supprimer 8 antennes

Radio indépendante nantaise, euradio doit supprimer 8 de ces 17 antennes de diffusions à travers la France pour conserver ses emplois à Nantes. L’annonce a été faite le 13 mai 2025, en réaction aux coupes budgétaires de la Région des Pays de la Loire qui la prive de l’ensemble de ses subventions, soit 50 000€ par an. Pour continuer d’exister, euradio a conservé 9 antennes qui lui permettent de toucher un plus grand bassin de population.

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17 mars 2025

Grabuge, un média culturel nantais en quête de stabilité

Depuis sa création en 2016, Grabuge s'est imposé comme un acteur incontournable de la culture à Nantes et en Pays de la Loire. Distribué à 25 000 exemplaires mensuels, ce magazine papier gratuit est complété par un site internet, couvrant concerts, théâtre, cinéma et autres formes d'expression culturelle. Mais après toutes ces années d'existence, Grabuge essaye d'évoluer dans un contexte souvent incertain.

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20 février 2025

Les dessous de Fragil : les articles de janvier

La rédaction de Fragil revient sur des sujets parus le mois précédent dans une émission en direct sur Twitch. En janvier, les thèmes culturels étaient au rendez-vous avec les reportages de Loïs, Amandine, Pierre et Valérie.

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31 octobre 2024

« Siamo Tuttx », la nouvelle émission de la radio associative Prun’

« Siamo Tuttx », nouvelle émission de Prun', souhaite redonner ses lettres de noblesse à l’antifascisme. Chaque mois, l’équipe invite des acteur·ices de la vie quotidienne pour rendre cette lutte plus accessible et inclusive. L’émission ouvre la voie à des réflexions et des actions concrètes, où chaque voix peut contribuer à un monde plus juste.

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29 octobre 2024

Risques de licenciements et d’annulation de projets : les radios associatives nantaises menacées par le PLF 2025

Comportant une baisse du FSER (Fonds de Soutien à l’Expression Radiophonique), l'annonce du budget 2025 du gouvernement Barnier a entrainé craintes, questionnement et mobilisations des acteurices du monde de la radio associative. Et si aujourd'hui l'adoption d'un amendement vise à préserver le montant initial alloué au FSER, le risque n'est toujours pas écarté.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017