7 mai 2025
Espace culturel et social, la Cale 2 Créateurs propose désormais un espace lecture
L'association des Femmes en Fil ouvre son espace de lecture au cœur de la Cale 2 Créateurs, sur le Parc des Chantiers.
L'association des Femmes en Fil ouvre son espace de lecture au cœur de la Cale 2 Créateurs, sur le Parc des Chantiers.
D’ici à 2030, la Cale 2 l’Île, fervente défenseuse du patrimoine fluvial et maritime nantais, fêtera ses quarante ans. Pourtant, sa rentrée 2024-2025 est mouvementée : réorganisation à la mi-novembre du CA, départ de son président, restrictions d’accueil du public depuis 2020 et réduction des subventions. Les adhérent·es s’inquiètent de ne plus pouvoir assumer leurs missions sociales.
À l'invitation du Voyage à Nantes, Caroline Mesquita, sculptrice, propose "CuCO & CO", une installation immersive, jusqu'au 29 septembre à la HAB Galerie.
Retour sur une résidence de 6 semaines à Trempo d'Anaïs Lapel, Clara Baudry et Miruna Gheordu, dans le cadre du programme européen Magic Carpets.
Ouvert depuis juin 2007, l’Altercafé fête ses 11 ans cette année. Rencontre avec Thibaut Le Roux, directeur artistique du bar, qui nous dévoile les nouveautés de la prochaine saison. Entretien.
L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.
Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.
En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »
Valentin Gaborieau – Décembre 2017