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  • Festival Variations - Nadia Ratsimandresy (avril 2023)
26 septembre 2023

Variations 2023, un festival nantais qui se décline en expériences uniques

Le festival Variations qui s’est déroulé du 28 mars au 9 avril 2023 est l'un des grands temps forts proposés par le Lieu Unique à Nantes. Tous les ans, il promeut la richesse créative du clavier dans le domaine des musiques classiques, jazz, électroniques, expérimentales, improvisées ou traditionnelles. Cette année encore, le Lieu Unique a proposé une programmation éclectique, disséminée dans un éventail de lieux culturels nantais.

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26 octobre 2017

La Scène Michelet, café-concert de caractère

En 10 ans d'existence, La Scène Michelet a su s'imposer comme un lieu incontournable pour tous les amateurs de musique live. A mi-chemin entre les facultés et St-Félix, le lieu dont la façade fraîchement repeinte ne laisse personne insensible nous ouvre ses portes.

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9 octobre 2017

Le Ferrailleur, chaudron des musiques actuelles

Situé en plein cœur du Hangar à Bananes sur le quai des Antilles, Le Ferrailleur est devenu en dix années d'existence un club incontournable pour tous les amateurs de musiques actuelles de la région nantaise. Présentation du lieu en compagnie du fondateur du bar.

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31 juillet 2017

La gratuité en question

« La culture sera gratuite », déclarait André Malraux en 1967, alors ministre d’État chargé des Affaires culturelles. Vu la multiplication d’événements, de festivals et de concerts gratuits, il semblerait que cette prophétie soit en passe de se réaliser. Cependant, cette offre culturelle gratuite atteint-elle les espoirs qu’elle suscite ? Attire-t-elle réellement les publics en marge de l’art et de la culture en général ? Fragil a mené son enquête autour de l’organisation du festival Soleils bleus à Saint-Herblain pour mesurer l’intérêt et l’impact de cette politique.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017