1 décembre 2023

Le succès d’une troupe de théâtre locale à Pont-Saint-Martin

Depuis 40 ans, la Troupe à l’Ognon se rassemble et se produit sur scène pour faire vivre le théâtre amateur « sans prise de tête » dans cette petite commune. Rires et divertissements sont au rendez-vous pour accueillir petits et grands.

Le succès d’une troupe de théâtre locale à Pont-Saint-Martin

01 Déc 2023

Depuis 40 ans, la Troupe à l’Ognon se rassemble et se produit sur scène pour faire vivre le théâtre amateur « sans prise de tête » dans cette petite commune. Rires et divertissements sont au rendez-vous pour accueillir petits et grands.

L’origine de la Troupe à l’Ognon remonte au début des années 1980, avec la création du Club des jeunes dans la ville de Pont-Saint-Martin. La section théâtre a été fondée trois ans plus tard et n’a cessé de se développer, attirant comédien·nes et amateur·ices. Quarante pièces différentes y ont ainsi été jouées en trente-sept ans. Aujourd’hui, ce sont 50 bénévoles qui partagent leurs passions : « on adore se retrouver entre nous, il y a beaucoup de complicité et on se motive beaucoup. On est comme une grande famille et c’est cela qui fait notre force« , insiste Théo Gaborit, comédien pour la troupe. Ensemble, ils s’assurent de la coordination complète du spectacle, englobant la réservation, l’accueil, la régie, la conception des décors, la mise en scène, les costumes et la sécurité. « tous les ans, on fournit encore plus d’efforts. On essaye de répartir les tâches de travail et de faire le tri dans nos priorités« .

Une vraie passion qui attire son public

Pour ces comédien·nes, l’objectif est de diffuser un maximum de bonne humeur, de décrocher sourires et de cultiver l’esprit familial de la commune. Ils s’investissent pleinement pour accueillir de nombreux spectateurs chaque année. « Il y a 5 ans, on ne remplissait pas la moitié de la salle. Aujourd’hui, on a plus de 2500 personnes qui viennent nous voir. C’est hyper précieux pour un artiste d’avoir une récompense à son travail. C’est encore mieux d’entendre les rires du public« , sourit Théo.

« Il y a 5 ans, on ne remplissait pas la moitié de la salle. Aujourd’hui, on a plus de 2500 personnes qui viennent nous voir. »

Une comédie pour toute la famille

Cette année, c’est la comédie de Marie Laroche-Fermis intitulé « Attention Paparazzi’te ! » mise à l’honneur par la troupe à l’Ognon. L’histoire d’une actrice qui décide de prendre un peu de repos dans un centre de remise en forme, poursuivie par un paparazzi camouflé et bien décidé à voler quelques clichés… Quiproquos, rebondissements et suspense rythmeront cette hilarante comédie.

Infos pratiques

Les prochaines représentations auront lieu le 1er et 2 décembre à 20 h 30 à l’Origami, rue de la Mône, Pont-Saint-Matin

Les réservations sont ouvertes du lundi au jeudi, entre 18 h et 20 h au tél. 06 68 22 70 19 ou sur la billetterie en ligne

Tarif : 8,50 €, gratuit pour les moins de 12 ans.

Juliette, militante toute feu toute flamme

Premier EP de Coco Clare, la simplicité du partage

Clara, 21 ans, étudiante en licence d’information communication, se prépare à intégrer un master en journalisme. Originaire de Nantes, cette future journaliste polyvalente et ouverte d’esprit nous partage sa passion pour sa ville et son engagement pour l’actualité.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017