20 février 2019

Le paresseux fait son entrée !

Le samedi 9 février, les Machines de l'Île ont accueilli leurs premiers visiteurs de la saison 2019. Pour le plaisir des petits comme des plus grands, la réouverture de la galerie leur a réservé quelques surprises...

Le paresseux fait son entrée !

20 Fév 2019

Le samedi 9 février, les Machines de l'Île ont accueilli leurs premiers visiteurs de la saison 2019. Pour le plaisir des petits comme des plus grands, la réouverture de la galerie leur a réservé quelques surprises...

Entrez dans la galerie des Machines de L’île pour contempler un univers bestial tout en mécanique.

Depuis 2007, de nombreuses créations animales de la compagnie La machine y sont exposées et testées. La visite est ponctuée par l’intervention des machinistes précisant toutes les informations nécessaires pour pleinement l’apprécier. Certains animaux sont manipulés par les enfants, et d’autres font l’objet de démonstrations par les professionnels. La galerie vous propose aussi d’embarquer en direction des forêts tropicales grâce à sa serre, regroupant toute sorte de plantes exotiques.

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Alma Sadek

De nouvelles créations à découvrir

Anciennement, la galerie mettait en lumière l’univers de Jules Vernes avec ses créatures tout droit sorties des mers : Calamar géant, écrevisses, raie Manta ; autant d’espèces qu’abritent les profondeurs des océans. Ces œuvres constituent désormais le fameux Carrousel des Fonds Marins, élu en 2014 « Attraction la plus originale du Monde ».

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Alma Sadek

Mais autre projet, autre thème. La compagnie La Machine remonte à la surface pour atteindre la terre ferme.
L’Arbre aux Hérons sera la nouvelle attraction touristique nantaise conçue pour les Machines de l’Île. Elle regroupera les différentes créations déjà visibles dans la galerie. Ainsi, vous pouvez observer dès à présent ceux qui peupleront l’Arbre. Retrouvez la chenille, le héron, la majestueuse araignée et un petit nouveau qui fait sa rentrée : le paresseux et sa mécanique… particulièrement lente.

Un arbre aux hérons ?

L’Arbre aux Hérons est un projet pensé en 2002 par François Delaroziere et Pierre Orefice. Prochainement implanté dans la Carrière de Chantenay, l’Arbre devient le nouvel élément majeur des machines de l’Île. Conçu par la Compagnie La Machine, nous devrons attendre 2021 avant de pouvoir contempler la Loire du haut de cette majestueuse création.

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Alma Sadek

Avec une hauteur culminant 35 mètres et mesurant 50 mètres de diamètre, l’Arbre sera un harmonieux mélange d’acier, de bois et de végétation exotique. Les accès se font par un escalier se trouvant au centre du tronc, après avoir traversé un jardin d’acclimatation. Mêlant passerelles et jardins suspendus sur ces vingt-deux branches, vous trouverez tout au long de votre parcours les animaux mécaniques actuellement présents dans la galerie des Machines. Ainsi vous pourrez admirer un couple de hérons mécaniques, qui vous survoleront toutes les heures.

Pour visualiser ce projet avant sont inauguration, vous pouvez découvrir le prototype taille réduite dans la galerie des Machines.

Bonne visite !

Étudiante en langues étrangères appliquées, grande adepte de la cinématographie et souvent dans la lune ! C'est sur le monde, la société et la culture que j'aime poser mon regard et trouver des réponses.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017