6 juin 2018

Le Moyen-âge s’invite à Guérande !

Oyé, Oyé, braves gens ! Nobles seigneurs et gentes dames, rustres et barbares, laissez-moi vous conter mon séjour en la cité de Guérande (Gwenrann pour les intimes) ! Replongez avec moi dans les méandres de l’air médiéval…

Le Moyen-âge s’invite à Guérande !

06 Juin 2018

Oyé, Oyé, braves gens ! Nobles seigneurs et gentes dames, rustres et barbares, laissez-moi vous conter mon séjour en la cité de Guérande (Gwenrann pour les intimes) ! Replongez avec moi dans les méandres de l’air médiéval…

C’est en cette belle journée du samedi 3 juin de l’an 2018 que moi et les miens sommes partis festoyer en les murs de la cité médiévale. L’une des mieux conservée de France, elle se révèle être le meilleur terrain de jeux pour qui souhaite se replonger dans l’époque des chevaliers et des châteaux forts.

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Jessy Barbeau

10h30, fraîchement débarqués de Nantes, sous une bonne chaleur, nous sommes prêts !

10h30-14h Découvertes et balades

Au pied des remparts

L’aventure commence aux pieds du rempart de la ville, bien aux frais des arbres ; Succession de campements, de tentes : en un rien de temps, avant même de rentrer dans la cité, on est plongés dans l’ambiance.
Bien pensé, le camp nous emporte d’une porte à l’autre de la cité, nous faisant découvrir tantôt des échantillons de vies, tantôt des intermittents, mais aussi des civils costumés. Car oui ! Contre quelques deniers, les plus mordus pourront profiter de la location de costumes, et déambuler en dame ou preux chevalier…

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Jessy Barbeau

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Jessy Barbeau

La vie se met peu à peu en place dans le camp

Chaque étape permet de découvrir quelque chose, çà et là des pièces d’armures, des armes, des outils même, dont certains vous donnent la chair de poule…

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Jessy Barbeau

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Jessy Barbeau

Quelques instruments de torture ?

Mais ce matin, on sait par quoi commencer : La foire médiévale !
C’est après avoir traversé la fin des camps, une joute de fiers combattants et avoir profité du somptueux décor offert par les douves, qu’on y accède.

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Qui l’emportera ?

Jessy Barbeau

 

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N’est-ce pas merveilleux ?

Jessy Barbeau

 

La foire médiévale

Peu importe ce que vous cherchez, vous le trouverez à la foire médiévale !

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Il y a du soleil… Achèterais-je un chapeau pour me couvrir la tête ?

Jessy Barbeau

Entre les souvenirs, les armes et les vêtements faits au style et aux techniques d’époque, vous êtes au bon endroit ! Et chaque chose est dans le thème, on se croirait presque sur une place du marché en 1200… Seul vestige de notre époque, la route goudronnée, accueillant de temps en temps le passage d’une auto, ou les touristes comme moi, short et tongs modernes pour certains, armés d’appareils photo…

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La foire vue de la route.

Jessy Barbeau

En bon vivant que je suis, c’est avec une certaine habileté olfactive que je trouve rapidement les marchands recherchés : Fromages, saucissons, ils sont là !
Saucissons à l’ail, au poivre, et fromages parfumés, tout y est !
Et l’espace d’un instant, l’envie d’acheter dans l’une de ces échoppes une arme de guerrier m’a aussi traversé l’esprit …

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Un bien beau nom pour un bien beau stand !

Jessy Barbeau

Franchir les murs de la ville

Au fil du temps, notre route nous emporte vers une superbe porte, qui, avec ses trois sœurs, seront les seules brèches que vous trouverez dans la muraille…

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La porte Vannetaise.

Jessy Barbeau

Dans la cité même, c’est l’effervescence, les gens parfois costumés déambulent librement devant les magasins de souvenirs, entourés de bâtiments de pierres. D’après le programme, les premières animations commencent à 14h, nous avons donc encore un peu le temps…

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La foule qui grouille telle une fourmilière. Pourtant…

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Jessy Barbeau

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Jessy Barbeau

Mais attention, malgré la joie des gens, la bonne humeur du lieu, et la beauté des environs, les assassins rôdent…

Une pause s’impose

Vers 12h30, une furieuse envie de viande et de bière submerge mon estomac ! Voir toute cette viande cuite à la façon médiévale m’a fortement chamboulé…

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Miam, miam… Le produit de la châsse ?

Jessy Barbeau

Hop galette bretonne saucisse et bière ! Et comme dessert, une bonne crêpe !

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Jessy Barbeau

Un peu partout des stands permettent aux chevaliers de se restaurer…

14h-17h Des animations

Le ventre plein, nous étions dans les starting block pour attendre la première animation de l’après-midi : De la musique !
Sur des airs de musique endiablée, nous avons tous pu profiter de chants celtiques et russes de la compagnie du Gras Jambon !
Les musiciens-chanteurs n’ont pas hésité une seule seconde à faire danser le public, qui les quitta avec une super chorégraphie russe en tête !


Uns extrait de leur nouvel album débordant de vitalité…

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Jessy Barbeau

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Jessy Barbeau

Les compagnons du Gras Jambon, groupe toulousain.

Puis sur la même place, aux pieds de la collégiale s’en est suivi un spectacle humoristique, mais aussi emprunt de beaux dialogues dans la langue de Molière avec la Compagnie Mandalas !

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Les deux compères on chauffés l’auditoire en faisant participé le public eux aussi.

Jessy Barbeau

Sans plus tarder, nous avons ensuite été à la porte Vannetaise pour applaudir Al Cantara et leur répertoire médiéval, au croisement des musiques Balkaniques et Arabo-Andalouses. Tantôt jouant, tantôt dansant, ils nous ont donné le diable au corps !

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Jessy Barbeau

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Jessy Barbeau

Al Cantara et ses figures acrobatiques sur fond de musique médiévale.

Déjà 16h… Que nous dit le programme ? Ah, tiens une autre animation va venir pile où nous sommes ! Quelle est-elle ?
Compagnie Philémon !
Nous avions dansé, nous avions parfois même chantés, il ne nous restait donc plus qu’à… Rire ! Et avec Philémon, il n’y a qu’à bien se tenir… Grimaces, farces et blagues nous ont tenus en haleine pendant une demi-heure de bonheur !
Je vous laisse apprécier des extraits de ses prouesses :


Dès la présentation, le ton est donné…

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Jessy Barbeau

Après le bouffon vert, voici… Le bouffon rouge, ou vermillon, comme il dit !
Et comme c’est quand même très, très bon, on s’en remet un petit coup !



Sacrée Zébulus…

Que le temps passe… Quelques achats de dernières minutes, un sac de sel de Guérande en souvenir et voici déjà l’heure du départ.
Une superbe journée, qui se clôture sur fond de musique celtique.

Pourquoi le véganisme ?

Histoire(s) de Renan : initiation au journalisme dans une classe de 4ème

Lecteur, écrivain amateur… J’aime les mots, les écrire et les lire… Votre serviteur, je vous écrirai volontiers sur des sujets culturels, de société et de littérature ! Bon après, si vraiment y’a besoin, je sais très bien faire le café et les omelettes.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017