9 novembre 2023

La to-do nantaise de Marine

En toute subjectivité, Marine nous livre son secret sur "Comment se sentir Nantaise ?". Pour cela, elle nous emmène avec elle dans sa journée idéale, à la découverte de sa nouvelle ville, Nantes.

La to-do nantaise de Marine

09 Nov 2023

En toute subjectivité, Marine nous livre son secret sur "Comment se sentir Nantaise ?". Pour cela, elle nous emmène avec elle dans sa journée idéale, à la découverte de sa nouvelle ville, Nantes.

Elle est à Nantes depuis 2020, mais se sent nantaise depuis 3 mois. Originaire d’un petit village de 900 habitants du Centre Val de Loire, Marine a fait ses études secondaires dans la région, puis a réalisé sa licence en Lettres Modernes ainsi que son Master à Tours. Alors qu’elle écrivait son mémoire de Master Français Langue Étrangère pendant le confinement, elle décide de prendre un nouveau départ nécessaire car « elle avait besoin de changer d’air« .  Marine n’a pas eu peur de prendre son courage à deux mains et d’aller dans une ville où elle ne connaissait personne. Au départ, sans raison particulière à part peut-être la proximité avec Tours elle choisit Nantes et, trois ans après, on se demande si ce n’est pas Nantes qui l’a aussi choisie.

« Je suis une fille à liste »

En exclusivité, Marine a accepté après trois ans de vie nantaise, de nous livrer les secrets de sa journée idéale dans la capitale ligérienne. Lorsqu’elle ne travaille pas en tant que rédactrice dans une agence de référencement naturel, Marine profite de son samedi pour sortir de chez elle. À pied, s’il fait beau, « au fil de l’eau« , elle pourra découvrir plein de nouveaux endroits, notamment grâce à son sens de l’orientation hors du commun.
Premier stop, un incontournable pour Marine, c’est d’aller à la Bouquinerie nantaise avec sa liste de livres. D’ailleurs, si vous avez besoin de recommandations, Marine a plusieurs listes en tous genres qu’elle collectionne bien précieusement sur son insta. Ce qui lui permet en réalité de tester plein de choses dont les cafés, qu’elle affectionne particulièrement, elle va souvent à Madeleine café situé Hôtel dieu « avec son décor industriel et ses pâtisseries ».
Une bonne journée à Nantes selon Marine sera forcément rythmée par la culture, l’année dernière elle a profité du pass Musée (15 € / an) pour aller voir des expositions, en particulier au Musée d’Art, son préféré à Nantes pour  » son architecture et ses expositions diversifiées« .

Bref, il faut aller lire Marine car des samedis elle en aura plein à raconter sur Fragil !

Domitille, Chargée de projets culturels et touristiques

Dans la foulée de Domitille

Bastien : “Sortir de ma zone de confort pour redécouvrir Nantes”

23 ans, originaire de Laval, future journaliste ? je suis très attentive et curieuse du monde qui m'entoure ! j'adore faire des playlists à rallonge et écouter les gens parler.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017