12 juin 2019

JapaNantes, aux portes de l’été

Le week-end du 11 et 12 mai a vu apparaître la 8ème édition de la JapaNantes, localisée cette année à la Carrière, salle de Saint-Herblain. L’occasion pour tous les cosplayeurs en manque de convention de se retrouver aux portes de l’été et de la Japan Expo.

JapaNantes, aux portes de l’été

12 Juin 2019

Le week-end du 11 et 12 mai a vu apparaître la 8ème édition de la JapaNantes, localisée cette année à la Carrière, salle de Saint-Herblain. L’occasion pour tous les cosplayeurs en manque de convention de se retrouver aux portes de l’été et de la Japan Expo.

L’occasion aussi de voir la JapaNantes dans toute sa splendeur : La dernière fois que je l’avais vu, la convention avait dû se rabattre sur une bien plus petite salle, mais aussi faire face à un couac d’organisation au-niveau des files d’attente : Obligeant le public à attendre de longues heures pour accéder à la convention.

Agrandir

Photo-1

Jessy Barbeau

JapaNantes, convention étudiante et passionnée

Organisé et présenté par l’ancien club Polymanga issu de l’école d’ingénieurs Nantes, Polytech Nantes, et maintenant devenu l’association JapaNantes, ce salon s’inscrit dans un projet d’études et a pour but principal de pouvoir établir un régulier sur la culture japonaise. C’est donc une convention étudiante ouverte à tous !

Agrandir

Photo-2

Jessy Barbeau

La Carrière : Un lieu, une salle, un paysage

Lieu d’accueil de la convention, c’est un environnement avant tout naturel : Lorsqu’on arrive sur place, avec le soleil, le paysage et l’humeur festive propre aux conventions, on ne peut que se dire que la localisation est idéale.
Traverser les espaces verts tandis que déambulent autour des spider-man des héros de Game of Thrones et des gens cosplayés de mille et une manières, cela fait un drôle d’effet : Celui d’être transporté dans d’autres univers.

Agrandir

Photo-3

Jessy Barbeau

La salle de la Carrière, grande, mais pas trop

Une fois les quelques minutes d’attente passées, la déambulation dans la convention peut commencer. Dans cette convention on trouve : Des stands de vente de mangas, figurines et autres objets de la culture geek. Sont également présents d’autres stands appartenant aux organismes les plus importants dans le domaine de la culture japonaise : Japanim, Association Jeunesse France Japon..

Agrandir

Photo-4

Jessy Barbeau

On peut aussi passer par la case photographie pro (et gratuite) pour les cosplays, ou lire dans des espaces de détente (bien pensés). Ceux-là sont loin de la scène et des bruits, un bon point. Il est même possible de prendre le thé dans le plus pur art japonais dans une zone exprès !
Mais aussi des classiques de la culture geek et jeux : Temple du jeux…
Le tour de le la salle principale est rapide, nous ne sommes pas dans le hall XXL de Nantes. Mais néanmoins, il y a des choses à voir : Çà et là, quelques stands d’artistes se glissent entre les grands pontes.
Seul petit bémol : Lorsque l’on arrive dans la salle, la scène nous est voilée par un mur de tee-shirts de l’un des stands, ce qui oblige à jouer des coudes pour être bien positionné si on veut voir quelque chose.
Deux autres salles proposent des activités : Jeux-vidéo, karaoké et conférences proposées par Thalie…

Agrandir

Photo-5

Jessy Barbeau

Pendant la déambulation, la scène propose des démonstrations de combats de sabres (kendo*) proposées par ESVN (École de Sabre du Vignoble Nantais). Une palette d’exemples d’attaques, de techniques de défense et de maîtrise de soi au menu.
*Le kendo est une forme d’escrime au sabre à deux mains où grâce à l’emploi de matériel adapté (arme en bambou, armure de protection) les assauts sont menés de façon réelle. (Source : ESVN)

Agrandir

Photo-6

Jessy Barbeau

Les novices et les plus expérimentés joutent sur la scène, tandis qu’un maître kendo explique et détaille ce que le public regarde.
Le sport, qui nécessite le physique comme le mental, est présenté comme une discipline aussi bien du corps que de l’esprit.

Agrandir

Photo-7

Jessy Barbeau

Concours de cosplay

Le dimanche donne le coup d’envoi du concours de cosplay : L’animation que tout bon fan de convention se doit d’aller voir, que cela soit JapaNantes, Art to play, Japan Expo…
Les cosplayeurs se succèdent en groupe ou bien seul pendant près de une heure et demie, chacun allant de son petit scénario savamment préparé. Il est appréciable de voir ces personnes s’épanouir sur scène pendant parfois plus de cinq minutes, tandis que seulement deux leur sont accordées sur la scène du Art to play.

Agrandir

Photo-8

Jessy Barbeau

Une convention réussie, avec du passage et un nombre de cosplayeurs qui prouve que l’engouement n’est pas près de s’éteindre !
En revanche, l’on serait en droit de se demander si les conventions ne seraient pas un commerce plutôt qu’un réel événement culturel ?

A NMCube, Alvéole fait le pari de la qualité sonore

À la découverte du Fact Checking au collège Simone Veil

Lecteur, écrivain amateur… J’aime les mots, les écrire et les lire… Votre serviteur, je vous écrirai volontiers sur des sujets culturels, de société et de littérature ! Bon après, si vraiment y’a besoin, je sais très bien faire le café et les omelettes.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017