21 novembre 2017

Fragil forme les associations de Plessé à la communication

Ce samedi 18 novembre 2017, Fragil s'est déplacé au cœur du pays plesséen pour former les associations locales à la pratique de la communication.

Fragil forme les associations de Plessé à la communication

21 Nov 2017

Ce samedi 18 novembre 2017, Fragil s'est déplacé au cœur du pays plesséen pour former les associations locales à la pratique de la communication.

Pour la première fois, la ville de Plessé à sollicité Fragil pour mettre en place une journée d’ateliers à destination des associations de la ville qui souhaitaient développer leurs connaissances en matière de communication, et plus précisément de communication web. Ainsi une dizaine d’associations de la ville ligérienne se sont déplacées pour suivre une formation en deux temps : une matinée d’initiation à la communication et un après-midi consacré à la communication web.

Formation communication

Les associations de Plessé en pleine formation à la communication.

Lors de cette journée de formation en « Stratégie de communication en direction des associations », les participants ont pu remettre à niveau leur connaissances en terme de communication et faire un tour d’horizon des bons usages en répondant à plusieurs quiz. De nombreuses discussions s’appuyant sur des exemples concrets en lien avec associations présentes ont pu questionner les différents rapports à la pratique. Enfin une présentation et un décryptage de nombreux outils web tels que WordPress, Facebook, Twitter ou encore Mailchimp ont permis aux bénévoles de repartir armés pour produire une stratégie de communication efficace autour de leur projet.

La communication web passe aussi par la connaissance de ses codes.

Un nouveau regard sur le cinéma

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Chargé de projets numériques et médiatiques chez Fragil depuis 2017, musicien, auteur, monteur... FX est un heureux touche-à-tout nantais. Il s'intéresse aux musiques saturées, à l'éducation aux médias, aux cultures alternatives et aux dystopies technologiques.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017