9 novembre 2023

Doriane, perfectionniste en quête d’art et de culture

Sensible, impliquée et déterminée, Doriane sait persévérer et s’écouter. Elle embrasse depuis toujours son côté artistique et souhaite en faire un lieu de sérénité dans lequel elle peut s’épanouir. Au-delà du théâtre ou du cinéma, Doriane renoue avec l’écriture dont elle s’est éloignée, cherchant à retrouver de nouveau une passion oubliée.

Doriane, perfectionniste en quête d’art et de culture

09 Nov 2023

Sensible, impliquée et déterminée, Doriane sait persévérer et s’écouter. Elle embrasse depuis toujours son côté artistique et souhaite en faire un lieu de sérénité dans lequel elle peut s’épanouir. Au-delà du théâtre ou du cinéma, Doriane renoue avec l’écriture dont elle s’est éloignée, cherchant à retrouver de nouveau une passion oubliée.

D’une prise de risque à l’artistique 

Pour mieux assouvir son désir d’artistique et d’écriture, Doriane décide d’arrêter ses études de Langues Étrangères Appliquées (LEA). Elle se lance alors dans le monde du travail et se retrouve au sein du Voyage à Nantes, où elle travaille au sein du call-center. Néo-nantaise, elle raconte apprécier cette « ville très riche » qui « ne se repose pas sur ses lauriers » en termes de propositions culturelles et artistiques. Forte de son expérience, Doriane comprend qu’elle souhaite communiquer, et plus précisément écrire autour de cet aspect créatif qui la touche particulièrement. Déjà auparavant, elle a l’occasion de faire partie du jury du concours Univerciné organisé par le Katorza. Ce festival, qui décerne un prix à des films choisis et élus par des étudiants, lui permet de repousser toujours plus ses limites et de sortir à nouveau de sa zone de confort. 

Une timide persévérante et curieuse 

Quand elle se décrit, Doriane évoque quelqu’un « d’impliquée, timide, stressée, déterminée, curieuse, créative, empathique ». Cependant, malgré le stress et la timidité évoqués, elle se donne les moyens pour réussir et réaliser ce à quoi elle aspire. Elle n’hésite pas à prendre des risques pour organiser un voyage d’un mois au Canada ou encore reconnecter avec le théâtre après plusieurs années d’éloignement. Ce déclic s’est fait lors de la période Covid où elle avoue y avoir « trouvé une certaine paix ». Elle comprend alors qu’elle ne veut pas avoir de regrets, quitte à oser et à persévérer dans ce qu’elle désire faire, réaliser. Perfectionniste, elle cherche à s’épanouir dans le sport, dans ses ambitions et ses envies. 

Le challenge Fragil 

Son envie d’apprendre et de renouer avec l’écriture, ainsi qu’avec l’art, la motive à rejoindre la rédaction de Fragil. Ce nouveau défi est alors l’occasion pour elle d’explorer de nouveaux horizons et d’être plus sereine, de s’affirmer encore un peu plus. 

Nicolas : la curiosité n’est pas un vilain défaut

Caroline

Caroline, la curiosité comme ouverture sur le monde

Autodidacte et impliquée, Lisa est en deuxième année de licence information/communication. Dans le quotidien, elle est très active et trouve épanouissement dans l’artistique. Son lien aux autres et son rapport à l’art lui créent de grandes ambitions pour l’avenir.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017