Société

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11 Fév 2022

«Ose ton futur» : Anne-Sophie Maure de Lima a réussi grâce à un « travail acharné »

Rien ne prédestinait Anne-Sophie Maure de Lima à devenir l’une des directrices du CHU de Nantes. C’est l’école de la République qui lui a permis de s’élever au dessus de la condition modeste de ses parents. Aujourd’hui, elle revendique son parcours pour en faire un exemple. Elle est la trésorière d’une association qui fait la promotion de l’excellence en Pays de la Loire et qui organise son 1er évènement à Nantes le 26 février, «Ose ton futur».

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7 février 2022

Le podcast des médias invisibles

Entre le 31 janvier et le 4 février, Anna, élève de 3ème était en stage chez Fragil. Pendant une semaine elle a pu découvrir les activités de l'association et produire une revue de presse sous forme de podcast. Cet épisode est dédié aux "médias invisibles".

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28 janvier 2022

Podcast : Le journalisme n’est pas qu’un métier !

Je suis Audrey, étudiante au centre Nantais de journalisme. J'aime comprendre les gens et la vision du monde qui les anime, ce qui les pousse à prendre certaines initiatives ou à avoir certaines opinions sur un sujet donné. C'est pourquoi durant mon stage de janvier chez Fragil, j'ai souhaité en apprendre plus sur la philosophie de l'association en interrogeant ses trois salariés, François-Xavier, Merwann et Romane, sur leur conception du journalisme. J'ai confronté leur vision des choses avec celles de trois intervenants au CNJ, journalistes de profession: Cyril Lefèvre, Xavier Bodin-Hullin et Edouard Chevalier.

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25 octobre 2021

S’essayer à une performance d’éloquence, une expérience unique dans le parcours de ces jeunes nantais

“Quelle est la responsabilité du silence ? Doit-on oublier notre passé pour se reconstruire un avenir ? La maladie peut-elle souder une relation ?” Ça aurait pu être des sujets du bac de philosophie. Mercredi 6 octobre dernier au Lieu Unique, ce sont plutôt 10 jeunes de 16 à 24 ans, sujets au trac, qui ont osé s’exposer pour faire une performance d’éloquence.

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14 octobre 2021

EMI, une dynamique toujours à l’œuvre et des perspectives sous le signe de l’espoir

Une table ronde avait lieu le vendredi 17 septembre 2021 à l’espace Cosmopolis, lieu culturel Nantais dédié à l’Europe et à l’international. Intitulée « Numérique et citoyenneté, quelle place pour l’éducation aux médias ? », cette rencontre était impulsée par l’association Nantaise POP MEDIA, experte dans les contenus audio-numériques, et animée par son directeur éditorial Pascal Massiot. Elle réunissait différents porteurs de projets de l’Éducation aux Médias et à l’Information (EMI) de la région. Une première sous ce format puisque financeurs et acteurs de terrain se retrouvaient à la même table !

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017