Société

12 octobre 2022

Jérôme Romain, « Fragil m’a apporté ce que je suis aujourd’hui »

Contributeur, membre du conseil d’administration puis président à la suite du fondateur en 2014, Jérôme Romain, accompagné des bénévoles et du salarié de l’association, a eu la lourde charge de perpétuer l’esprit et les valeurs de Fragil à un moment charnière. Huit ans plus tard, celui qui est toujours proche de Fragil partage avec nous son analyse et ses souvenirs.

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12 octobre 2022

Jann Le Du : “ Avec Fragil, j’ai découvert le milieu associatif ”

" C’est dingue, quand tu parles de Fragil c’est toujours avec le sourire aux lèvres ”. Cette phrase, lancée par une intervenante spécialisée dans la maîtrise de la posture et des gestes, résonne encore aujourd’hui auprès de Jann. Presque deux ans après cet atelier dispensé dans les locaux de Fragil et destiné à l’équipe pour perfectionner les sessions d’éducation aux médias. Un exercice dont bénéficiait la jeune Bretonne, aujourd’hui âgée de 22 ans et volontaire en service civique auprès de l’association entre septembre 2020 et mai 2021.

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12 octobre 2022

Dany Tougeron : « Cette confiance qu’on m’a accordée, c’est l’ADN de Fragil »

Volontaire en service civique chez Fragil d’octobre 2018 à mai 2019, Dany Tougeron a ensuite poursuivi ses études à l’IJBA, l’école de journalisme de Bordeaux de laquelle il est désormais diplômé. Aujourd’hui journaliste indépendant notamment pour Ouest-France, Libération, La Croix hebdo à seulement 24 ans, le Vendéen d’origine se confie sur « la première expérience professionnelle » de sa vie.

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12 octobre 2022

Stéphanie Lafarge : “ Il y a sept ans, Fragil portait bien son nom ”

L’inscription “esprit libre”, est gravée sur le tee-shirt de Stéphanie Lafarge. Des mots qui tranchent et collent parfaitement à la Nantaise, attablée dans un café du centre-ville. Comme pour prévenir, en amont de l’interview, du débit et du franc-parler qui animent l’ancienne secrétaire de la structure. L’heure est à la discussion, sur son histoire entamée vers 2015 avec le média nantais, alors que l’association était en grande difficulté. L’occasion de se remémorer les sueurs froides des débuts comme les réussites et réflexions collectives qui ont façonné le Fragil d’aujourd’hui.

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12 octobre 2022

Pierre-Adrien Roux, un regard neuf à un moment charnière

Diplômé de l’école de journalisme de Marseille et journaliste pendant plus de dix ans dans la presse écrite, Pierre-Adrien Roux a croisé le chemin de Fragil en 2011 et ne s’est, depuis, jamais éloigné de cette association qu’il considère comme « son média de cœur ».

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12 octobre 2022

Christophe Gervot, La plume enchantée

Contributeur du magazine Fragil depuis 2008, Christophe Gervot a depuis cette date permis aux lecteurs et lectrices de vibrer avec lui aux rythmes de ses émotions lyriques. A travers des articles nés de son insatiable besoin d’écrire, le professeur de lettres nous invite et nous plonge dans l’univers aux multiples facettes de l’opéra.

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12 octobre 2022

Trois questions à …

A l’été 2021, le Conseil d’Administration de l’association s’est étoffé et renouvelé, avec l’arrivée de six nouvelles personnes, portant le nombre total de ses membres à onze. Un nouveau bureau a également été élu en janvier 2022. L’occasion de vous présenter quelques personnes qui font grandir Fragil !

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017