26 octobre 2016

Avec Fête le mur, Fragil chausse les baskets

L'éducation aux médias en mode tout terrain ! Fragil collabore avec l’association Fête le mur pour initier les jeunes du quartier Dervallières au journalisme sportif. L'objectif : interviewer les professionnels du tennis national tels que Guy Forget, Richard Gasquet ou encore Tatiana Golovin.

Avec Fête le mur, Fragil chausse les baskets

26 Oct 2016

L'éducation aux médias en mode tout terrain ! Fragil collabore avec l’association Fête le mur pour initier les jeunes du quartier Dervallières au journalisme sportif. L'objectif : interviewer les professionnels du tennis national tels que Guy Forget, Richard Gasquet ou encore Tatiana Golovin.

Souleymane, Marius, JB, Élodie, Emmanuelle, Miloud, Mohamed et les autres… Depuis quelques semaines avec la team de Fête le mur, Fragil se met au sport ! Fondée par Yannick Noah, l’association Fête le mur agit depuis 20 ans dans l’insertion par le sport. Son antenne nantaise, qui a vu le jour en 2005, souhaite aujourd’hui ouvrir une partie de son activité à l’éducation aux médias, consciente de l’importance de la consommation d’informations chez ses jeunes licenciés.

[aesop_image imgwidth= »1024px » img= »https://www.fragil.org/wp-content/uploads/2016/10/FLM-Fragil-nantes-03.jpg » credit= »Photo Pierre-Adrien Roux » align= »center » lightbox= »off » captionposition= »center »]

 

C’est donc tout naturellement que Fragil collabore avec ce voisin du quartier Dervallières en organisant des ateliers d’initiation au journalisme sportif au sein de sa rédaction. Au programme : techniques d’interview, captations et montages vidéos, réalisation de reportages au sein du quartier… Les jeunes ont déjà pu interviewer des footballeurs professionnels ainsi qu’une équipe de foot fauteuil qui s’entraîne régulièrement aux Dervallières.

[aesop_image imgwidth= »1024px » img= »https://www.fragil.org/wp-content/uploads/2016/10/FLM-Fragil-nantes-01.jpg » credit= »Photo Pierre-Adrrien Roux » align= »center » lightbox= »off » captionposition= »center »]

La collaboration avec Fête le mur ne s’arrête pas là. Deux jeunes du groupe ont spécifiquement été coachés par Fragil en vue du Masters de Paris-Bercy qui aura lieu du 29 octobre au 6 novembre 2016. Marius et Souleymane auront le privilège d’interviewer les grands noms du tennis français : Guy Forget, Richard Gasquet, Arnaud Di Pasquale ou encore Cédric Pioline ! A cette liste s’ajoutent des noms comme Séverin Luthi, coach de Federer, Tatiana Golovin, ancienne joueuse et consultante à beIN Sports sans oublier bien sûr le patron Yannick Noah !

[aesop_image imgwidth= »1024px » img= »https://www.fragil.org/wp-content/uploads/2016/10/FLM-Fragil-nantes-02.jpg » align= »center » lightbox= »on » captionposition= »center »]

Nullement effrayés malgré leur jeune âge, Marius et Souleymane s’apprêtent à réaliser un rêve, déterminés à profiter de chaque seconde. Bien entendu, les meilleurs interviews seront à retrouver très prochainement sur www.fragil.org.

Intéressé par ce projet ? Contactez-nous à : educationauxmedias@fragil.org

 

 

 

Un temps journaliste, roule aujourd'hui pour l'Information Jeunesse... Enseigne à droite, à gauche. Membre du CA de Fragil. #Medias #EMI #hiphop #jazz et plein d'autres #

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017