9 mai 2019

Aux origines du cirque Gruss

En 1970, Alexis Gruss épousait Gipsy, la fille du célèbre dompteur Firmin Bouglione. De l'union de ces deux familles incontournables du cirque contemporain en France, est né Stephan le metteur en scène du nouveau spectacle intitulé Origines. A voir au Zénith de Nantes ces 18 & 19 mai...

Aux origines du cirque Gruss

09 Mai 2019

En 1970, Alexis Gruss épousait Gipsy, la fille du célèbre dompteur Firmin Bouglione. De l'union de ces deux familles incontournables du cirque contemporain en France, est né Stephan le metteur en scène du nouveau spectacle intitulé Origines. A voir au Zénith de Nantes ces 18 & 19 mai...

Saviez-vous qu’à l’origine, le cirque consistait essentiellement en des numéros équestres inspirés d’exercices de guerre ? C’est pour revenir aux fondamentaux que la famille Gruss et son équipe ont créé Origines, un show époustouflant de 2h20, où 15 artistes jongleurs, acrobates et autres voltigeurs vont se partager la piste avec 40 chevaux, sous vos yeux ébahis, Mesdames, Messieurs !

Ici, pur sang arabes, frisons et falabellas sont les véritables stars d’un spectacle en 5 actes qui promet de vous faire passer de l’étonnement au rire en passant par l’émotion procurée par l’orchestre live.

« J’ai trois passions : ma famille, sans qui le spectacle ne pourrait exister ; les chevaux, sans qui le spectacle ne pourrait exister ; la piste sans qui le spectacle ne pourrait exister : cette piste de 13 m de diamètre (directement proportionnelle aux 13 000 km de diamètre de notre planète)
 », dit le doyen de cette famille de circassiens, Alexis Gruss, maître écuyer.

Hommage aux illustres équestriens du cirque des origines, tel un conte fantastique, Origines invite à un fabuleux voyage dans le temps,
 de 1765 à aujourd’hui, en une trentaine de tableaux, grâce à la prestation de 4 générations d’artistes issus de cette famille mythique du spectacle vivant.

La 44ème création de la compagnie passe dans le 44, qu’on se le dise : c’est un événement !

www.alexis-gruss.com

Entre deux concerts, rencontre avec KO KO MO

La politique de Facebook en question après la suppression de la page du Vlipp

Journaliste/correctrice/traductrice/blogueuse/heureuse maman, je redécouvre Nantes à travers le regard de mon fils né en Afrique, après avoir passé 3 ans à Londres à officier sur des fashion websites, puis 9 ans à Casablanca à œuvrer dans la presse généraliste aux rubriques mode, tendances, culture, lifestyle... Je me suis reconvertie dans la presse de proximité depuis...

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017