François-Xavier Josset

Chargé de projets numériques et médiatiques chez Fragil depuis 2017, musicien, auteur, monteur... FX est un heureux touche-à-tout nantais. Il s'intéresse aux musiques saturées, à l'éducation aux médias, aux cultures alternatives et aux dystopies technologiques.

26 janvier 2018

Conférence-débat “Dangers des écrans” : la prévention à destination des parents

Le 23 janvier 2018, Fragil intervenait à La Planche (44) pour animer une soirée conférence-débat sur le sujet "Ecrans , réseaux sociaux et internet : décryptage et analyse des pratiques des enfants et des adolescents". Cette conférence, organisée par la mairie de La Planche et ses différentes structures d'accueil jeunesse a réuni une trentaine de parents dans la salle de La Passerelle.

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  • Lundiy fragil
25 janvier 2018

LunDIY#1 : Initiation à WordPress

Pour le premier LunDIY de l'année 2018, 5 stagiaires ont poussé les portes de Fragil pour faire leurs premiers pas sur WordPress et échanger autour de la pratique du blogging.

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22 novembre 2017

La cartographie au service des classes de découvertes

La Ligue de l'enseignement - FAL 44 a sollicité Fragil, association affiliée, pour un apport théorique et pratique autour du numérique dans le cadre de classes de découvertes de Nantes pour l'année scolaire 2017-2018. Cette collaboration a pour objectif la production de cartes numériques subjectives multimédias.

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26 octobre 2017

La Scène Michelet, café-concert de caractère

En 10 ans d'existence, La Scène Michelet a su s'imposer comme un lieu incontournable pour tous les amateurs de musique live. A mi-chemin entre les facultés et St-Félix, le lieu dont la façade fraîchement repeinte ne laisse personne insensible nous ouvre ses portes.

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9 octobre 2017

Le Ferrailleur, chaudron des musiques actuelles

Situé en plein cœur du Hangar à Bananes sur le quai des Antilles, Le Ferrailleur est devenu en dix années d'existence un club incontournable pour tous les amateurs de musiques actuelles de la région nantaise. Présentation du lieu en compagnie du fondateur du bar.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017