3 février 2019

8 février 2019 : Charlotte de Witte au Warehouse

Du haut de ses 26 ans, Charlotte de Witte, jeune DJ belge et productrice de musique électronique et techno, enchaîne les concerts en salle, en club ou encore en festivals. Elle sera présente pour la deuxième année consécutive au Warehouse le 8 février 2019 pour la soirée Under.

8 février 2019 : Charlotte de Witte au Warehouse

03 Fév 2019

Du haut de ses 26 ans, Charlotte de Witte, jeune DJ belge et productrice de musique électronique et techno, enchaîne les concerts en salle, en club ou encore en festivals. Elle sera présente pour la deuxième année consécutive au Warehouse le 8 février 2019 pour la soirée Under.

Anciennement dénommée Raving George, elle a fini par abandonner son nom de scène en 2010 pour révéler au grand jour sa véritable identité : Charlotte de Witte.

Depuis ses deux derniers EP (projets de 3 à 4 titres), Heart of Mine et The Healer en 2018, la DJ internationale enchaîne les concerts en France et à l’étranger. Elle donne l’opportunité aux nantais de la voir pour son unique date en France en club lors de la soirée exclusive du Warehouse.

Un conseil : si vous êtes intéressé par cet événement rendez-vous sur la billetterie du site Warehouse, et, dépêchez-vous, l’année dernière l’événement était sold-out !

De nature curieuse, créative et exploratrice, Julie est étudiante en communication. Elle vous fera découvrir de nombreux sujets plus variés et authentiques les uns que les autres, autour de ses passions : l’art, le cinéma, la musique, le digital et le voyage.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017