Pour Valentina, l’information c’est plus qu’un métier, c’est une mission. Après avoir étudié, lors de ses études de philosophie, deux penseurs post-marxiste, le journalisme s’impose à elle comme une évidence : “C’est une manière de donner du pouvoir au peuple que de les informer, et cela m’a paru essentiel comme mission” raconte-elle. Après deux ans d’études au CNJ et un an en tant que secrétaire de rédaction au sein du journal Ouest-France, elle profite aujourd’hui d’un peu plus de temps libre pour s’engager auprès d’un média associatif, une envie qu’elle nourrit depuis ses études.
le journalisme, une histoire d’équilibre
Personnalité engagée, aimant l’aspect culturel et associatif de la ville, elle accorde une très grande importance à l’indépendance de l’information. Elle découvre durant ses études le média Fragil, regroupant ses valeurs : honnêteté, ouverture et exigence journalistique. “Chez Fragil, il y a une ligne éditoriale de gauche mais on y pratique un jeu d’équilibriste, que je trouve passionnant, qui est de défendre les valeurs du média sans laisser transparaître ses opinions tout en luttant contre les discriminations”, explique-t-elle.

Valentina sur les bords de l’Erdre, endroit qu’elle affectionne. crédit photo: Thuault Aziliz 10/10/25
Une année pleine de nouveaux défis
Rejoindre Fragil représente aussi pour elle l’occasion de sortir de sa zone de confort en explorant de nouvelles thématiques et de nouveaux formats. “ Je dirais que mes sujets de prédilection sont ceux traitant du féminisme, de lutte sociale, de société et de politique mais j’attends aussi que l’on me propose des sujets auxquels je n’aurais pas pensé”, confie-t-elle. Grande auditrice de podcasts, elle voit également, dans son engagement au sein de l’association, une belle opportunité de passer de l’autre côté du micro et de participer à la création de ce nouveau format pour le média.