13 septembre 2023

Une programmation éclectique, locale et de qualité au festival OZ, et c’est gratuit !

Le 21 octobre 2023 se tiendra au Zénith de Nantes un festival qui rassemblera 10 artistes musicaux aux styles variés : Coline Rio, Nerlov, Vapa, Zaho de Sagazan... Ce qui les réunit ? Tous·tes ont pour point commun d'être des talents émergents originaires de la région.

Une programmation éclectique, locale et de qualité au festival OZ, et c’est gratuit !

13 Sep 2023

Le 21 octobre 2023 se tiendra au Zénith de Nantes un festival qui rassemblera 10 artistes musicaux aux styles variés : Coline Rio, Nerlov, Vapa, Zaho de Sagazan... Ce qui les réunit ? Tous·tes ont pour point commun d'être des talents émergents originaires de la région.

La conférence de presse du 12 septembre 2023 avait pour objectif de rassembler plusieurs médias, afin de faire la promotion du festival OZ (Ouest au Zénith) dont la première édition verra le jour le 21 octobre prochain. La particularité de cet événement tient dans la diversité de sa programmation : chanson française, rock, rap, électro… il y en aura pour tous les goûts.

Isabelle Leroy, vice-présidente du conseil régional, lors de la conférence de presse.

Fruit d’une volonté commune entre le Zénith, Nantes Métropole et le Conseil régional, cet événement a été organisé afin de « relier l’écosystème culturel local et régional », selon le directeur du Zénith Denis Turmel.

Il ne s’agit pas d’un tremplin

Bien que qualifié·e·s d’artistes émergent·e·s, le directeur du Zénith est formel : il ne s’agit pas d’un tremplin musical. Les artistes sélectionné·e·s ont déjà acquis une certaine popularité et ont été choisi·e·s selon leur capacité à assurer un concert devant plusieurs milliers de personnes.

Uzi Freyja lors du Emergence day 2023.

La programmation fut annoncée dans l’ordre alphabétique : Allebou (rap), Coline Rio (chanson française), Mad Foxes (Post-Punk), Miët (Rock), Nerlov (Pop), Robock (Alternatif Rock/Rap/Electro), Uzi Freyja (Hip Hop/Electro), Vapa (techno), Zaho de Sagazan (Chanson / Electro) et 20 seconds falling man (Post-Hardcore).

L’ordre d’apparition n’a pas été révélé, mis à part que l’ensemble sera précédé d’un DJ set assuré par Camus et Yofunders.

20 seconds falling man.

30 minutes par artiste

Les musicien·ne·s se produiront sur deux scènes disposées côte à côte, afin d’assurer la rotation des concerts dans un temps imparti (de 18h00 à 01h00, soit environ 30 minutes par groupes).

En marge du festival, le public pourra trouver un village culturel et associatif, un espace « food », ainsi que des animations diverses et variées.

La liste des animations disponibles pendant la soirée OZ

La billetterie a été ouverte, vous pouvez d’ores et déjà réserver vos places (gratuites) directement ici : https://www.universe.com/events/oz-ouest-au-znith-tickets-HXC96L

Affiche Festival OZ 2023

Affiche Festival OZ 2023

Caroline, contributrice à Fragil, passionnée de musique

Concerts marquants à Saint-Céré : Authenticité et ferveur

Amateur de musique, de littérature et d'art en général, auteur de fantasy. J'aime découvrir et partager ce qui me passionne.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017