[aesop_image img= »https://www.fragil.org/wp-content/uploads/2022/09/Romane_Table-ronde-NDW-sur-le-cyberharcèlement.jpg » panorama= »off » imgwidth= »50% » align= »center » lightbox= »on » captionsrc= »custom » caption= »Romane, durant une table ronde sur le cyberharcèlement lors de la Nantes Digital Week » captionposition= »center » revealfx= »off » overlay_revealfx= »off »]
Fragil: Quel a été votre parcours jusqu’à votre arrivée chez Fragil ?
Romane : Je viens de Normandie, près de Caen. J’ai d’abord obtenu une licence d’histoire dans le Calvados avant de partir à Nantes pour entamer un master d’information et communication dans l’optique de devenir journaliste. Je me suis spécialisée dans la radio, effectuant des stages dans des médias comme RTL2, HitWest. A 25 ans, j’ai découvert Fragil lors d’un volontariat en service civique de huit mois. Peu après la fin de ma mission, en 2019, je suis devenue salariée de l’association.
François-Xavier : Je suis originaire de Nantes, ville où j’ai réalisé mon cursus scolaire. Après une formation en gestion des entreprises et des administrations, je suis parti à Paris pour travailler dans la branche marketing de Myspace (NDLR, réseau social important des années 2000). J’ai ensuite enchaîné dans deux enseignes de e-commerce, mais je n’ai jamais fait ça par passion. En me rapprochant de la scène punk-rock, je me suis aperçu d’une dissonance entre mes idées et mon travail. Suite à un licenciement économique, j’ai voulu me réorienter vers un travail plus proche de mes valeurs. L’éducation populaire m’intéressait et je suis finalement devenu salarié de Fragil en 2017.
Merwann : Je suis né à Rennes où j’ai effectué toute ma scolarité. Après quelques tergiversations, j’ai plié bagage vers le Liban pour faire une école de cinéma. Là-bas, j’ai travaillé pour la télévision en occupant les postes de journaliste et de réalisateur, monteur. Je suis ensuite parti en Egypte, aux Emirats Arabes Unis, au Maroc avant de revenir à Rennes, en 2012. Des époques notamment marquées par l’écriture de livres. Je suis devenu salarié de l’association en 2017, après avoir été contributeur pendant 9 mois.
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Fragil: Quelle touche personnelle pensez-vous apporter au sein de l’équipe ?
Romane : Je pense avoir un peu lancé la dynamique du podcast chez Fragil. Sinon, depuis quelque temps, je me suis penché sur les discriminations dans les médias, dont le sexisme. Cet engagement et les valeurs qui m’animent autour de ces questions peuvent être utiles dans mon travail.
François-Xavier : J’ai un esprit curieux. J’aime résoudre des problèmes, m’interroger sur comment je peux faire passer des messages. Dans le passé, j’ai d’ailleurs construit des prototypes de jeux de société. Ce sont des compétences qui me servent dans mon activité.
Merwann : Même si je suis devenu coordinateur, je continue d’animer des ateliers d’éducation aux médias sur le terrain. Je pense apporter mes compétences dans le domaine de l’audiovisuel, mais également une “touche humaine”. Si je me considère comme quelqu’un de volubile (NDLR, il sourit), je peux aussi apporter une dose de sympathie, de bienveillance et de dynamisme.
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Fragil: Comment envisagez-vous le futur de la structure ?
Romane : J’aime l’idée du local. Si j’ai un souhait pour l’avenir, c’est de développer davantage la vie autour de l’association, lors d’événements par exemple. J’aimerais aussi garder plus de traces de ce que l’on fait. Et pourquoi pas agrandir l’équipe de nouveau si l’occasion s’y prête !
François-Xavier : J’aime bien l’idée de l’association locale, qui reste ancrée sur un territoire et qui n’a pas forcément vocation à se surdévelopper. Je suis toujours passionné par ce que l’on fait. Maintenant, j’aimerais beaucoup que l’on parvienne à théoriser davantage notre activité, à partager notre expérience.
Merwann : L’éducation aux médias n’est pas un domaine qui est près de péricliter. Les ateliers ont de beaux jours devant eux. Pour l’instant, les retours sont excellents, et j’espère que Fragil continuera à prospérer et à être utile.