féminisme

5 avril 2025

Yemayaba : La batucada féministe qui fait vibrer les luttes

Yemayaba, batucada féministe née à Nantes, allie musique et militantisme pour soutenir les luttes. Marie et Camino, deux des fondatrices, nous en dises plus sur ce groupe inclusif offrant un espace sécurisé où chacun.e peut s’exprimer librement, alliant joie collective et engagement.

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11 décembre 2024

« La domination masculine n’a pas toujours existé » : Claire Alet sera aux Impertinant·es jeudi soir

Jeudi 12 décembre, l’autrice et journaliste Claire Alet est invitée à une table ronde au café féministe Les Impertinant·es pour parler de son nouvel ouvrage "Matrice : aux origines de la domination masculine". À cette occasion, elle s'interroge sur les fondements du système patriarcal et ses impacts concrets encore présents aujourd’hui, en témoignant de son expérience personnelle.

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  • #8Novembre16h48, combattre les inégalités salariales avec Negotraining
8 novembre 2024

#8Novembre16h48, combattre les inégalités salariales

Depuis 16h48 ce vendredi 8 novembre 2024, les femmes commencent à travailler gratuitement jusqu’à la fin de l’année en France, selon Les Glorieuses. Alors que les inégalités salariales sont encore trop présentes, focus sur une formation à la négociation salariale mise en place à Nantes.

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24 octobre 2024

Les Impertinant·es, un café féministe à Nantes

Les Impertinant·es ont fêté l’ouverture de leur café féministe ce samedi 19 octobre. En plein cœur de l’île de Nantes, à quelques pas de la place République, rue de la Tour d’Auvergne, une devanture qui se distingue par sa couleur bleu roi.

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9 octobre 2024

Célia, une femme artiste à l’image de la ville verte

Originaire d’ici et de là, faisant de chaque endroit où elle passe un nouveau foyer, cela fait 3 ans que Célia s’est trouvé à Nantes un nouveau chez-soi. Après un master en science de l’art et arts plastiques, ainsi que quelques années travaillées dans la médiation culturelle, elle reprend ses pinceaux en Loire-Atlantique pour vivre de sa passion.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017