Dervallières

  • Groupe de jeunes entre 16 et 24 ans lors des ateliers de préparation à la performance d'éloquence organisée par l'association place aux jeunes à nantes avec l'encadrant et l'intervenante
28 mai 2025

Place aux Jeunes : quand l’éloquence devient un chemin pour gagner en confiance

Depuis le mois de mars, une douzaine de jeunes de 16 à 24 ans se préparent à une performance d’éloquence qui aura lieu le 11 juin au Théâtre Francine Vasse à Nantes. Porté.e.s par l’association Place aux Jeunes, iels suivent un parcours mêlant ateliers collectifs et suivi individuel. Loin des concours classiques, le projet redonne confiance à des jeunes souvent éloigné·es des espaces d’expression.

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7 octobre 2024

Médias et quartiers populaires, quand l’info passe mal

Informer sur les quartiers populaires, est-ce mission impossible ? C’est en tout cas une mission qui semble difficile pour les journalistes des grands médias généralistes. Basé dans le quartier des Dervallières, Fragil a choisi d’explorer le sujet à travers une table ronde organisée samedi dernier dans le cadre de la Fabrique en scène.

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3 juillet 2019

Derv 340 : les jeunes des Dervallières créent un magazine

Financée dans le cadre du cadre du contrat de ville par le CGET, la DRDJSCS, la ville de Nantes et la Caf44, l'association Fragil, en partenariat avec la maison de quartier des Dervallières, a mené une expérimentation afin de créer et de publier avec des jeunes un magazine sur le quartier. C'est ainsi que le Derv 340 est né.

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28 septembre 2017

La mode solidaire aux Dervallières

Alors que la fashion week bat son plein, un défilé pas comme les autres se prépare, samedi 23 septembre à la maison de quartier des Dervallières. Mise en scène soignée et intermède artistique, les spots se sont braqués sur ces modèles d’un jour.

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9 décembre 2016

Saïd Bouftass : de l’esthétisme au combat sociétal

Saïd Bouftass, plasticien, écrivain, enseignant-chercheur, philosophe et créateur de l’école de pensée de la phénomorphologie, était l’invité de l’Université de Nantes. En résidence à la maison de quartier des Dervallières, du 21 novembre au 4 décembre, il est allé à la rencontre des habitants, chercheurs et artistes. Nous en avons profité pour le rencontrer.    

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017