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11 juin 2025

« Faites solidaires ! » Un concert contre la faim pour la Fête de la Musique

Pour la Fête de la Musique, la délégation Loire-Atlantique d’Action contre la Faim (ACF) invite les nantais·e·s à la deuxième édition du Concert contre la faim. Sous le slogan « Pour la Fête de la Musique, Faites solidaire ! », ACF propose une soirée animée par le groupe vocal et instrumental Présence, qui a pour vocation d’offrir sa musique gratuitement pour des associations engagées.

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  • Groupe de jeunes entre 16 et 24 ans lors des ateliers de préparation à la performance d'éloquence organisée par l'association place aux jeunes à nantes avec l'encadrant et l'intervenante
28 mai 2025

Place aux Jeunes : quand l’éloquence devient un chemin pour gagner en confiance

Depuis le mois de mars, une douzaine de jeunes de 16 à 24 ans se préparent à une performance d’éloquence qui aura lieu le 11 juin au Théâtre Francine Vasse à Nantes. Porté.e.s par l’association Place aux Jeunes, iels suivent un parcours mêlant ateliers collectifs et suivi individuel. Loin des concours classiques, le projet redonne confiance à des jeunes souvent éloigné·es des espaces d’expression.

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29 avril 2025

Murmures : des concerts intimes et militants dans le salon des Nantais·es

Depuis le début de l'année, de nouvelles soirées musicales encore confidentielles ont vu le jour à Nantes. Intimistes, les concerts Murmures invitent à découvrir deux artistes féminines ou issu·es des minorités de genre, dans un lieu d'habitation privé. Un moment de rencontre unique pour promouvoir une plus grande diversité culturelle.

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29 octobre 2024

Risques de licenciements et d’annulation de projets : les radios associatives nantaises menacées par le PLF 2025

Comportant une baisse du FSER (Fonds de Soutien à l’Expression Radiophonique), l'annonce du budget 2025 du gouvernement Barnier a entrainé craintes, questionnement et mobilisations des acteurices du monde de la radio associative. Et si aujourd'hui l'adoption d'un amendement vise à préserver le montant initial alloué au FSER, le risque n'est toujours pas écarté.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017