• Pauline souriante
16 octobre 2025

Pauline : une étudiante philosophe arrive chez Fragil

Pauline, angevine de naissance, s'est récemment installée à Nantes pour ses études. Depuis plusieurs semaines, elle rejoint l’équipe de Fragil dans l’attente de vivre une expérience unique, en explorant et riant.

Pauline : une étudiante philosophe arrive chez Fragil

16 Oct 2025

Pauline, angevine de naissance, s'est récemment installée à Nantes pour ses études. Depuis plusieurs semaines, elle rejoint l’équipe de Fragil dans l’attente de vivre une expérience unique, en explorant et riant.

Angevine d’origine, Pauline, 21 ans, cultive depuis l’enfance une passion pour le cinéma et la littérature. D’un œil attentif, elle découvre peu à peu Nantes. En parallèle, le jeune femme étudie la philosophie. Attirée par les engagements citoyens, elle partage désormais sa plume avec le public. Depuis plusieurs semaines, Pauline a intégré l’équipe de Fragil, un webzine local nantais.

 

Pauline souriante

Pauline prend le soleil pour se détendre pendant une balade. Crédit : Jeanne Boulanger

Un nouveau départ inattendu.

Pauline a souhaité s’investir dans un projet mettant en valeur cette langue qu’elle chérit tant : le français. Fragil n’était qu’une option parmi d’autres, mais c’est à média associatif, tourné vers la culture et la lutte contre les discriminations, qu’elle a voulu contribué en tant que rédactrice. Son acceptation au sein de l’équipe lui a ouvert une nouvelle porte. Écrire sur l’actualité de cette ville qu’elle aime déjà tant, ne fera qu’aiguiser sa curiosité et lui permettra à la fois : de l’observer et de la comprendre.

Amoureuse de la vie et de ses mystères.

Depuis toujours, elle ne se contente ni des apparences ni des réponses toutes faites. Pauline questionne jusqu’à en saisir les moindres détails. Elle aspire à se former au journalisme pour transmettre sa perception du monde. Toujours partante pour un jus d’abricot ou une bière à ses heures perdues, Pauline, ouverte d’esprit, ambitionne de traiter de nombreux sujets.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017