Le journalisme, c’est la raison qui a fait que Nesta s’est installé à Nantes. À 22 ans, il dit ne pas connaître grand-chose à ce métier ou sur la vie locale nantaise, deux éléments inconnus qui l’ont amené à s’engager en tant que rédacteur pour « Fragil ».
Après seulement un mois à Nantes, Nesta, plein d’ambitions, connaît déjà beaucoup d’endroits de la ville. Il est motivé à en découvrir plus sur ce qu’elle a à proposer sur le plan associatif, raison pour laquelle il veut rejoindre les rangs de Fragil. « C’est vraiment un endroit où les bénévoles et les salarié·e·s sont là pour nous conseiller, nous aider, nous former avec un cadre bienveillant », confie-t-il.
Trouver sa voie à travers l’écriture
Sa licence d’anglais en poche, il décide de quitter Tours pour rejoindre l’ISFJ, « l’Institut Supérieur de Formation au Journalisme » sur l’île de Nantes, où il est accepté pour continuer à écrire. Plus d’anglais, plus de dissertations, mais une autre envie : celle de retranscrire ce qui se passe au niveau local. Politique, culture, monde associatif, sport… tout semble l’intéresser. « C’est le moment de se chercher et d’expérimenter de nouvelles choses », explique-t-il.
Attiré par le journalisme sportif et ses commentateur·ices pendant les matchs, il a des réticences sur cette voie quant aux débouchés. « Si j’écoute la voix de l’enfant en moi, il me dit que commenter les matchs de basket, ça va être super. Mais je ne sais pas si ça relève du rêve d’enfant ou de l’atteignable », s’interroge-t-il. Parce qu’au-delà du journalisme, le sport l’anime. En arrivant à Nantes, il s’est empressé de s’inscrire dans un club de basket, lui qui pratique ce sport depuis quatre ans.
Mais pour le moment, c’est la question de l’alternance qui lui trotte dans la tête. Une étape des études qui reste compliquée, mais qui ne le démotive pas. « Si je ne trouve pas d’alternance, il ne faut pas que je reste sans rien faire », confie-t-il. C’est aussi pour ça qu’il s’engage à « Fragil », pour être au cœur du métier. Il s’y sent bien accueilli, et le fait d’être au sein d’un média inclusif lui parle et lui plaît.

Nesta au LU. Photo de Loïs Hervouet
Un peu touche-à-tout, il aimerait tenter l’aventure du podcast, peut-être un futur projet du média, une idée qu’il a essayée de faire naître avec une amie pour traiter de sujets autour de la psychologie. « Je suis novice en tout, solide en rien », rigole-t-il. Ses envies de découvertes et sa curiosité, on ne lui enlèvera pas.