10 novembre 2023

Nantes-Helsinki en Youth League…Un record d’affluence à la Beaujoire !

Dans la soirée du mercredi 8 novembre au stade de la Beaujoire, les U19 du FC Nantes ont remporté leur match de Youth League contre le HJK Helsinki. Chose inhabituelle, l'accès à la Beaujoire était gratuit ! L'occasion pour Fragil, d'aller après le match à la rencontre de deux supporters. Surpris par l'ambiance du stade et heureux d'avoir vu joué les pépites du centre de formation nantais, ces deux personnes trouvent l'initiative d'événement de ce genre bienvenue pour la ville de Nantes.

Nantes-Helsinki en Youth League…Un record d’affluence à la Beaujoire !

10 Nov 2023

Dans la soirée du mercredi 8 novembre au stade de la Beaujoire, les U19 du FC Nantes ont remporté leur match de Youth League contre le HJK Helsinki. Chose inhabituelle, l'accès à la Beaujoire était gratuit ! L'occasion pour Fragil, d'aller après le match à la rencontre de deux supporters. Surpris par l'ambiance du stade et heureux d'avoir vu joué les pépites du centre de formation nantais, ces deux personnes trouvent l'initiative d'événement de ce genre bienvenue pour la ville de Nantes.

Ce mercredi 8 novembre à 19h, la Beaujoire a ouvert ses portes et cela gratuitement. La raison ? L’équipe U19 du FC Nantes recevait celle du HJK Helsinki dans le cadre de la Youth League, équivalent de la ligue des champions pour les U19. L’équipe de Fragil est pour vous allée à la rencontre de deux supporters du Football club de Nantes qui étaient sur place.

Noé et Alexis, deux nantais de 20 ans ce sont donc rendus, ce mercredi soir, dans le fameux stade du quartier de Nantes-Erdre. Après avoir été mis au courant de l’événement sur les réseaux sociaux et au vu de ce qui c’était passé lors du dernier match de Youth League des U19 nantais (le stade Marcel Saupin avait affiché complet), ces deux fans de football ce sont empressés de prendre leur place sur la billetterie du site du FC Nantes, qui permettait à quiconque de réserver 4 places en placement libre.

Guidés par le caractère gratuit de cet événement, ils ont été là-bas agréablement surpris par l’atmosphère de la rencontre. Une atmosphère, pour eux, plus légère et familiale qui n’avait rien à envier à celle des matchs des pros. L’affluence, elle, était historique puisque ce match a réuni 12450 spectateurs, ce qui en fait la huitième plus grosse affluence de l’histoire de cette compétition et la plus haute affluence française ! Comme quoi la pluie n’aura pas empêché la fête.

Aussi curieux de voir ce que les jeunes nantais valaient sur le terrain. Alexis et Noé ont vu ces U19 venir à bout des finlandais sur le score de 1 à 0. En plus de ça, le niveau de jeu de cette équipe ne différait pas tant que ça de celui des professionnels. Ils ont même d’ailleurs trouver, du fait du jeu nantais, basés sur les individualités, ce match plus spectaculaire que ceux des professionnels.

Cet événement était pour eux l’occasion de passer un bon moment, en supportant les jeunes de leur équipe de cœur et en en découvrant certains qui seront, on l’espère, les stars de demain.

Avec le HSBC Nantes et le FC Nantes pour ne citer qu’eux, Noé et Alexis, trouvent les événements sportifs de la ville nombreux et relativement accessible. Alexis pointe même une volonté du FC Nantes, grâce à sa communication, de se rapprocher de son public et même d’en atteindre un nouveau. Malgré ça, ils attendent et espèrent tout de même plus d’événements accessible gratuitement et ouvert à tous et toutes. Ils estiment que cela entraînera un cercle vertueux pour la ville et que ça liera encore un peu plus le peuple nantais.

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Numa, originaire de Rezé, entretient un lien indéfectible avec Nantes, sa ville natale. Amateur de sport, il vibre au rythme du FC Nantes à la Beaujoire. Sa passion pour la culture se nourrit grâce aux manifestations culturelles nantaises tel que, le Festival des Utopiales. Nantes est pour lui une source inépuisable d'inspiration et de découvertes.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017