14 novembre 2023

Manon sur les traces du bonheur à travers ses passions

Partons à la découverte du quotidien dynamique des études de droit à Nantes, où Manon, actuellement en troisième année, se dévoile comme une énigme imprévisible. Elle trace son chemin avec une incertitude délibérée quant à l'après, jonglant entre les pages de lois et les horizons inexplorés. Suivons le fil de son histoire, entre spontanéité et réflexion, pour un voyage captivant dans l'univers singulier de cette étudiante.

Manon sur les traces du bonheur à travers ses passions

14 Nov 2023

Partons à la découverte du quotidien dynamique des études de droit à Nantes, où Manon, actuellement en troisième année, se dévoile comme une énigme imprévisible. Elle trace son chemin avec une incertitude délibérée quant à l'après, jonglant entre les pages de lois et les horizons inexplorés. Suivons le fil de son histoire, entre spontanéité et réflexion, pour un voyage captivant dans l'univers singulier de cette étudiante.

Manon, en troisième année de droit, incarne une énergie mystérieuse qui s’inscrit dans le paysage nantais depuis deux ans. Naviguant entre les rouages du droit et une créativité débordante, Manon se dévoile comme un sujet intrigant.

“J’aimerais beaucoup reprendre l’équitation”.

Manon, c’est une passionnée d’équitation. Mais depuis qu’elle est à Nantes, elle a dû mettre cette passion entre parenthèses, par manque de temps. Une pause qui attend son heure pour reprendre le galop.

À l’opposé du formalisme juridique, Manon trouve son équilibre dans le monde des activités manuelles. Depuis sa tendre enfance, elle tisse des bracelets, donne vie à des toiles de peinture, et manie l’aiguille avec une légèreté impressionnante. Ses créations, petites échappatoires colorées dans le quotidien juridique, révèlent une âme artistique qui se révèle dans chaque coup de pinceau et chaque point de couture.

Quand elle a besoin de calme, Manon se plonge dans des lectures paisibles. Un petit cocon de tranquillité au milieu du tumulte des cours de droit. Sociable et captivante, Manon laisse une impression immédiate. Rapidement impressionnée par les autres à première vue, sa sincérité et son ouverture d’esprit transparaissent dans chaque échange.

Derrière cette apparence décontractée se cache une âme décidée à vivre au gré de ses impulsions. Manon avoue son désordre apparent, mais c’est précisément dans cette spontanéité qu’elle puise sa force. Les voyages, en particulier, sont son moteur, une source infinie de stimulations pour une âme avide de découvertes.

“En faisant ce qui me plaît, je suis sûre que je finirai par trouver quelque chose que j’aime vraiment un jour.”

C’est sa philosophie du moment, se laisser porter par le désir de bouger. Elle s’abandonne au flux de la vie, convaincue qu’à travers les activités qui la comblent, elle trouvera inévitablement son chemin vers quelque chose qui la passionne. Le choix du droit, après des hésitations avec médecine, s’explique par son amour de l’écriture et la curiosité inextinguible pour le fonctionnement du monde. Les relations internationales sont son terrain de jeu, et un master à l’étranger, en Angleterre, projette son avenir vers des horizons lointains.

Manon, c’est un peu comme une artiste qui mélange les couleurs du droit, de la créativité et de la curiosité. Chaque page de sa vie est une aquarelle unique, une symphonie où droit, passion et exploration s’accordent pour composer une mélodie captivante. Son avenir peut être une toile encore inachevée, mais avec Manon, chaque coup de pinceau et chaque mot écrit sont des promesses de découvertes inédites.

Antoine, jeune homme curieux aux milles facettes

Festival Zoo Galerie - Attention Deficit Disorder 2023

« Attention Deficit Disorder », le festival hors champ du centre d’art nantais Zoo galerie, démarre jeudi 16 novembre

Dilan, étudiante en information et communication rythme depuis 3 ans son quotidien par les voyages entre université à Nantes et cocon familial à Saint-Nazaire. La remise en question d’une vocation, c’est ce que la jeune femme expérimente à présent.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017