16 octobre 2024

Lucie, une toulousaine à la découverte de la culture nantaise.

Lucie, fraîchement arrivée à Nantes, se passionne pour le journalisme et la culture, découvre avec appétit la vie riche et culturelle nantaise, tout en étudiant les techniques de l’information et de la communication à l’UCO (Union Catholique de l’Ouest) de Rezé.

Lucie, une toulousaine à la découverte de la culture nantaise.

16 Oct 2024

Lucie, fraîchement arrivée à Nantes, se passionne pour le journalisme et la culture, découvre avec appétit la vie riche et culturelle nantaise, tout en étudiant les techniques de l’information et de la communication à l’UCO (Union Catholique de l’Ouest) de Rezé.

Ne vous fiez pas à son absence d’accent flagrant, Lucie est une toulousaine, fraîchement débarquée sur Nantes pour ses études en licence information-communication, à l’UCO de Rezé. Grâce à ses déambulations sans but précis dans la ville, elle découvre peu à peu les joies et les richesses de la vie locale. 

Ses passe-temps sont divers et variés. La course à pied, tout d’abord, qu’elle pratique toutes les semaines avec une association locale, à travers des sentiers, des promenades, définies, au grand air. La lecture de grands classiques, également. Si elle juge ne pas avoir porté assez d’attention à ces lectures à travers son parcours scolaire, il lui tarde d’être incollable sur ces œuvres littéraires. Sur sa table de chevet, on y retrouve la nouvelle mythique de Stefan Zweig, “qui est surprenante dans les premières pages, mais reste intéressante”, nous confie-t-elle avec sourire

La visite de musée rythme ses weekends, comme le Musée d’Anne de Bretagne, un grand classique dans la métropole. Un moment particulièrement intéressant pour cette passionnée de culture, qui reste avide de découvrir d’autres lieux tout aussi inspirants. Le prochain en date ? Probablement le Musée Dobrée ou Jules Verne… Ou bien les deux, pourquoi choisir ?

S’il lui tarde d’en savoir plus sur notre passionnante région, elle ne perd pas de vue son ambition de devenir journaliste reporter. C’est pourquoi, en parallèle de ses études, elle rejoint l’équipe de Fragil, pour consolider ses connaissances journalistiques et se donner l’occasion de mêler sa soif de découverte de la région Nantaise à son désir de pratiquer le métier qui l’intéresse tant.

Après être partie dans différentes villes pour effectuer ses études, c’est avec enthousiasme que Marion revient à Nantes, sa ville d’origine, dont elle connaît tous les recoins pour enfin s’y installer et retrouver ses proches.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017