« Je suis rentrée dans le journal en me disant, j’espère que le journalisme ça va me plaire et en fait quand j’ai commencé à faire des articles, j’étais convaincue. » C’est il y a un an, lors d’une présentation du webzine Fragil dans son école que Lucie, 19 ans et étudiante en 2ème année à l’UCO de Rezé option journalisme, s’est lancée avec une certaine appréhension, en tant que rédactrice bénévole.
Une envie de s’exercer
Animée par le désir d’écrire ses propres articles, elle aime l’idée de pouvoir progresser dans un cadre en accord avec ses valeurs. “Le journal Fragil [..] c’est un journal qui me correspond. C’est engagé. C’est local. J’aime bien tout ce qui est luttes et tout ce qui est culturel”.
C’est aussi l’opportunité de s’exercer, d’acquérir les codes journalistiques et d’intégrer plus facilement une école de journalisme. “C’est vraiment valorisé d’écrire ou d’avoir un engagement journalistique à côté des cours” nous dit-elle.

Lucie devant la médiathèque 08/10/25 crédit: Benkhider Zineb
Une première année riche en expériences
Ce qu’elle a gagné sur les plans professionnel et personnel, c’est “plus de prise d’initiative, de planification, de démarche d’entreprendre et l’opportunité de tester plusieurs formats” (écriture d’articles, réel insta et format reportage photo). L’expérience à Fragil a affûté son sens de l’écriture. Cette apprentie journaliste nous dit porter plus d’attention à la structure des articles, tout en apprenant à hiérarchiser les informations et à organiser ses idées pour construire des textes plus clairs.
Les peurs du début se sont rapidement dissipées. Elle s’est sentie “accompagnée par l’association” à travers les angles de corrections et les conseils. Elle a pu progresser car elle confie : “je suis vraiment guidée. Je ne me sentais pas perdue”.
Elle décrit les difficultés qui lui ont permis d’avancer et de prendre confiance en elle. Ce qui a été le plus difficile ? La prise de rendez-vous et de contact direct, par téléphone et non plus par mail. Elle s’est rendue compte de la nécessité de “débloquer (cette peur) pour avancer sur les articles”.
Ce qu’elle aime c’est pouvoir “échanger librement sur des sujets” divers et variés, “alors que dans la vraie vie je n’aurais pas pu, comme ça, aller poser toutes les questions”.
Si Lucie a gagné en assurance en allant plus facilement “au contact humain”: les interviewer ou les solliciter, elle évoque LE défi pour elle : la retranscription. Elle nous confie “c’est toujours compliqué de synthétiser toutes ces informations et garder le plus important” mais ce n’est pas ce qui l’arrête bien au contraire. C’est un challenge pour cette nouvelle année à la rédaction.
De cette expérience, Lucie retient une certitude : c’est bien ce métier qu’elle veut exercer.
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Pour Lucie, si vous aimez le contact humain et la découverte d’autres univers, venez à Fragil : “C’est génial ! Moi j’adore”