19 mars 2019

L’éducation aux médias et le micro-trottoir

Dans le cadre de son projet “6 seconds for Europe”, l’association Graine d’Europe a sollicité Fragil afin de mettre en place une journée sur le thème de l’éducation aux médias, de la création de l’information, des réseaux sociaux, des fake news, ainsi que sur les techniques et la méthodologie du micro-trottoir.

L’éducation aux médias et le micro-trottoir

19 Mar 2019

Dans le cadre de son projet “6 seconds for Europe”, l’association Graine d’Europe a sollicité Fragil afin de mettre en place une journée sur le thème de l’éducation aux médias, de la création de l’information, des réseaux sociaux, des fake news, ainsi que sur les techniques et la méthodologie du micro-trottoir.

Cet atelier d’éducation aux médias a eu lieu le mardi 26 février 2019 de 9h30 à 17h, dans les locaux de l’association Graine d’Europe, 8, rue Arsène Leloup, 44100 Nantes.

La journée a été découpée en plusieurs parties.

L’information

L’objectif était de définir l’information et son mode de création et de revenir sur la déontologie et la méthodologie journalistique

Les réseaux sociaux

Le but de cet atelier était d’identifier les différents réseaux sociaux et leurs usages.

Les Fake news

Comment identifier les Fake news, comment vérifie-t-on les informations ou les images véhiculant de fausses informations et comment stopper leur propagation sur les réseaux sociaux ?

Le Micro-trottoir

Agrandir

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En pleine réflexion sur le micro-trottoir

Fragil

Pour le personnel de Graine d’Europe qui, dans le cadre du projet 6 seconds for Europe sera amené à collecter des questions sous forme de micro-trottoir, il était important d’être formé aux techniques du micro-trottoir et à la posture du micro-trotteur.

Présentation

Voici le support qui a servi lors de cet atelier :

Détectives du numérique : les jeunes des Dervallières à la découverte des métadonnées

Conférence sur les écrans, internet et les réseaux sociaux

Réalisateur de formation, Merwann s’intéresse à la musique, à la littérature, à la photographie, aux arts en général. De juillet 2017 à juillet 2023, il a été rédacteur en chef du magazine Fragil et coordinateur de l'association.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017