Musique

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27 Jan 2022

La Folle Journée de Nantes : « une petite pépite de musiques singulières » voulue par son fondateur René Martin.

L’éclectisme de René Martin n’est plus à démontrer. Adolescent, il était batteur dans un groupe de rock et il écoutait beaucoup de jazz avant de s’intéresser à la musique classique et à la musique de chambre. Au festival de piano de la Roque d’Anthéron, il a fait venir des grands du jazz comme Chick Coréa et Herbie Hancok. C’est donc tout naturellement qu’il a ouvert la Folle Journée de Nantes sur le jazz. Nous l'avons interviewé à ce sujet.

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24 Jan 2022

Jazz à la Folle Journée, Paul Lay et son trio improvisent sur Schubert un voyage dans une autre dimension

S’il est un artiste qui a le goût du décloisonnement de la musique classique, c’est bien lui, Paul Lay, l’un de pianiste de jazz les plus doués de sa génération. Il se produira pour la première fois avec son trio dans le cadre de la Folle Journée. Des concerts à ne pas manquer si l’on apprécie le mélange des influences, celle de la musique classique et celle du jazz.

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14 janvier 2022

Le groupe de death metal nantais Nervous Decay est serein pour la finale du Angers Likes Metal.

La sixième finale du tremplin musical Angers Likes Metal se tiendra le 05 février 2022 au Chabada, à Angers. Elle opposera les groupes Grand Master Krang à Nervous Decay. À cette occasion, Fragil s’est entretenu avec la présidente de l’association CROM Céline Caby, et est allé rencontrer le groupe nantais lors d’une répétition afin de savoir comment ils abordent cet événement.

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3 décembre 2021

Les 43èmes rencontres Trans Musicales de Rennes

Les Rencontres Trans Musicales de Rennes reviennent, pour leur 43ème édition, du mercredi 1er au dimanche 5 décembre 2021. Fort de sa longévité, le festival est reconnu internationalement pour sa programmation musicale axée sur la découverte.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017